Cette sensation est douce et légère
Petit à petit, elle se forme dans l'air.
Ses mouvements sont harmonieux,
Seules les plumes s'évadent dans ces lieux.
Innocente et fraîche elle se prépare,
Une ruelle, la pénombre, le noir.
Sa chorégraphie n'enchante pas tout le monde;
Y compris ces blanches et belles hirondelles,
Mais malheureusement, les papiers dansent avec elle.
Avec force et grâce la tornade prends sa place.La voir grandir n'apaise plus, celle-ci devient dangereuse,
Dans ses hauts tournants, ses cercles vicieux et infini
Ces belles formes attirent, au fond, elles sont ténébreuses.
Lentement elle embarque les branches pour faire son nid
Elle se réveille, elle agit, étrangement ce n'est pas la fin.
Peut être que tout le monde le méritait, que c'était le destin.
Les changements destructeurs se sentent dans l'air
Ça termine avec un burn-out mais ça commence par des crises de nerfs.
Nous sommes au début de cette fête dévastatrice,
Maintenant la tornade prends des vies, elle devient manipulatrice.Vous ne pouvez plus crier il est déjà trop tard
Puissante, elle glace le sang d'un regard,
Sa haine s'amplifie et l'empoisonne
Ding-dong c'est la mort qui sonne
Elle ne voit qu'en noir
Destruction est le reflet de son miroir
Plus rien ne l'arrête, incontrôlable
Les êtres vivants se demande si c'est l'oeuvre du diable
Soudain plus un bruit, un souffle, un soupir.
Le jeune homme comprend que sa maladie vient de partir.
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La tornade
Poetry"La tornade", je l'ai appelé ainsi car après son passage beaucoup est détruit, pourtant ce n'étais que quelques feuilles au départ...