Capitale

Gaz

      “Je vais commencer par le début de cette sombre histoire : Capital était une très grande ville, paisible avec de grandes enseignes. Une ville où les habitants avec de l’argent aidaient les personnes avec peu de moyen. Où tout le monde souriait et tout le monde était agréable avec tout le monde. Elle a été longtemps gouvernée par de bonnes personnes qui ont fait les bons choix. Jusqu'au jour où, un homme, vraiment méchant, prit le pouvoir. Il promit, au début, de faire de belles choses. Au bout d'un an, cet homme commençait à devenir sombre. Il s’est auto-proclamé seul dirigeant . A la suite de cette proclamation, il vira tous les ministres et toutes les personnes qui l'aidait. Il commençait à se mettre les grands pays voisins à dos. Un jour, il était tellement énervé car son café n’étais pas assez sucré qu’il condamna à mort ce pauvre homme qui avait oublié de mettre une pierre de sucre dans son café. A partir de ce jour, tout est parti en cacahuètes : il a commencé à partir en guerre avec son armée contre des petits pays, mais le problème est que ces petits pays avaient des pactes avec de grands pays et donc ça a commencé à être la guerre un peu partout. En rentrant à Capital, il commençait à créer de nouvelles armes, ou plutôt un nouveau gaz. Pour le tester, il mit une sphère de protection autour de Capital. Cette sphère empêchait les gens de sortir, ou alors avec de vraies autorisations. Mais tout le monde peut rentrer. Si les gens tentaient de le dépasser, ils étaient, derrière la sphère, instantanément brûlés, ce qui provoque la mort. Par la suite, le tyran de Capital a lâché son gaz sur les habitants, mais avant il a fait payer des billets pour sortir certaines familles avec de l’argent. Mais les personnes qui sont restées ont muté.”

- Muté ? Mais comment ça muté ?  Lui demanda-t-il, interrogé.

- Oui muté. Tout d’abord, on devenait rouge, la peau brûlait, des cloques apparaissent sur tout le corps. Ces cloques éclataient au bout de 20 minutes, créant une douleur atroce et un bruit assourdissant dans tout Capital.

-Ça devait être horrible.

- Horrible c’est trop minimaliste, il n’y a pas de mot pour décrire ce qui s’est passé. Mais là, ce n'était rien par rapport à la suite, dit-il péniblement.

- Il y a pire que tout ça ?

- Oui je le crains : ce gaz libère des toxines dans le corps des personnes touchées qui les rend, en quelque sorte, immortelles, et vas donc les faire souffrir encore plus longtemps. En faite ce gaz a été créé pour faire souffrir atrocement les soldats ou les gazés. Quand la douleur devenait vraiment atroce, les personnes avaient tendance à se suicider.

Mais certains ont résisté et ont créé des clans pour contrôler Capital. Quelque jours après le test du gaz, des soldats de l’extérieur sont rentrés dans Capital et ont trouvé de nombreux corps. Mais aucune trace du tyran. Une rumeur dit qu’il s’est enfui, une autre dit qu’il était tellement fou qu’il est resté pour sentir l'effet du gaz se propager dans son corps.

- Mais qu’est-il devenu des soldats s’ils ne pouvaient pas sortir de Capital ? Ils sont restés bloqués ? Demandais-je inquiet.

-Bonne question… Le gouvernement a dit au journal qu’il n'avait plus aucune nouvelle de ses soldats. Jusqu'à hier soir.

-Comment ça hier soir?

-Oui, hier soir un des soldats est revenu avec des blessures par balles, il est allé directement à l'hôpital et son pronostic vital était engagé. Mais comment peux-tu ne pas être au courant ? Ils en parlent partout !  M’a-t-il répondu sur un ton étonné.

-C’est pour ça que mon père était énervé hier soir et qu'il est parti parler avec ma mère. Je te rappelle que je n’ai pas encore de télévision.

-Ah oui c’est vrai tu n’a pas de télévision.”

Après avoir appris autant de chose, la sonnerie retentit et le reste de la journée se déroula bien, mais certains cours étaient pesants avec des professeurs qui me fixaient, je ne comprends toujours pas pourquoi.