Chapitre 11

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*point de vue de Anna*

J'ouvre difficilement les yeux. Ma tête me fait souffrir. La lumière est beaucoup trop forte, je ne me souvenais pas qu'il y avait des néons dans nos chambres à Bora Bora. Ma vue est flou, j'essaye de sortir un mot mais c'est impossible, je suis entrain de m'étouffer, quelque chose me gêne et c'est enfoncer dans ma gorge. Ma vue devient un peut plus nette. Je regarde le plafond. Il est blanc, je ne suis visiblement plus à Bora Bora, une odeur de médicaments flotte dans l'air. J'entends un « tut » à chaque battement de mon cœur. Je tourne le regard sur ma droit et voit la machine à l'origine du bruit que j'entends. Je descends mes yeux au niveau de mon bras droit et voit des choses plantées à l'intérieur avec plein de fils. Je ne comprends vraiment pas ce qu'il est entrain de m'arriver. Ma tête me fait vraiment mal, comme si on m'avait frappé comme dans un ballon de football. Je lève difficilement le bras et touche mon front, c'est vraiment bizarre, il est bandé. Je baisse mes yeux vers la gauche et voit un bouton rouge, avec le peu de force que j'ai dans le bras gauche, j'appuie dessus, un petit bip retentit et j'attends. Je suis totalement désorientée. J'ai les esprits clairs mais mon corps lui à l'air totalement hors service. C'est très étrange parce que hier encore je passais une nuit magnifique avec mon ex-mari. J'ai toujours cette chose dans ma gorge qui me fait atrocement mal, j'aimerais crier mais je ne peux pas. J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'ai appuie sur ce satané bouton rouge, j'appuie dessus une seconde fois. À peine ai-je appuyé dessus que j'entends que ça s'affaire derrière la porte bleu layette en face de moi. Et d'un coup elle s'ouvre. Au moins 5 personnes font irruption dans la pièce où je suis et cassent le calme qui y régnait.

— Madame Andrieu, ne vous inquiétez pas, on va vous retirer le tube qui est dans vôtre gorge.

Madame Andrieu ? Mais pourquoi il m'appelle comme ça lui, je ne suis plus Madame Andrieu depuis deux ans.

— Madame ça va faire mal attention.

Il retire le tuyau doucement et effectivement ça me fait mal. Ma première réaction est de tousser fortement. Immédiatement on me tend un verre d'eau. Je bois une gorgé mais c'est comme si je buvais de l'acide, ça me fait vraiment mal.

— Madame Andrieu, je suis le docteur Hilal, vous souvenez vous de quelque chose ?

Je secoue la tête comme réponse négative.

— Vous avez été victime d'un grave accident de voiture il y a de ça un mois. Un camion vous a percuté de plein fouet manquent de vous tuer. Heureusement les secours sont vite arrivés et vous ont pris en charge. On a prévenu votre mari il est en chemin il va arriver, si vous le souhaitez un infirmier va rester avec vous.

— Mon mari ?

J'ai la voix complètement cassée comme si j'avais fumer 4 paquet de cigarettes.

— Oui votre mari, Monsieur Andrieu Nabil.

Alors là je ne comprends rien du tout, Nabil et moi avons divorcé il y a de ça deux ans. Je suis totalement perdue.

— Je vais demander à un de mes confères de venir vous examiner pour vérifier qu'il n'y ai aucune lésion cérébrale, la perte temporaire de mémoire est courante chez les patients qui sortent d'un long coma comme le votre. Mais par sécurité on préfère faire des examens complet.

— D'accord.

Je n'arrive même pas a formulé de vraies phrases je suis complètement perdue.

— Je vais vous laisser votre mari est là.

Il s'en va.

Nabil entre dans la pièce. Je le détaille, ses cheveux ont poussé, il à l'air de les avoir attaché en un espèce de chignon. J'aime pas du tout on dirait qu'il a une bête crevé au dessus crâne. Il porte un de ses innombrables survêtements, il semble fatigué il a des énormes cernes. Il pose son regard sur moi il semble rassurer mais je le connaît par cœur, il affiche sa mine coupable.

— Oh Anna, j'ai eu la peur de ma vie, tu t'es enfin réveillé, tout est de ma faute. J'avais encore merdé avec une de mes petasses. On s'est disputé et tu es partie. Un camion a grillé une priorité et t'as percuté. Tout est de ma faute je suis tellement désolé.

— Mais Nabil on a divorcé depuis deux ans, on était en vacances à Bora Bora. Je ne comprends rien.

— Anna, on a jamais divorcé qu'est-ce que tu raconte ? On était en break tu vivais avec Sarah. Tu étais revenu pour qu'on parle. Anna tu as dû rêver de tout ça.

— Si on a jamais divorcé, ça veut dire que j'ai jamais avorté.

— Avorté ? Mais de quoi tu parles Anna ? T'as jamais été enceinte bébé. Je crois que tu es encore un peu sonné c'est normal après un mois de coma. Mais je suis là, on va y arriver.

Alors toute cette vie que j'ai eu pendant deux ans n'était qu'un rêve. Nabil et moi n'avions jamais divorcé, je n'avais jamais avorté, je n'avais jamais rencontré Bennett, qui ne devait probablement pas existé, je n'avais jamais tout abandonné. Dans un sens je me sens rassuré mais dans un autre j'ai peur. Peur de revivre dans la souffrance avec un mari qui me trompe, peur de faire à nouveau preuve de lâcheté en tuent (à nouveau) le fruit de mon « amour » avec Nabil, peur d'échoué à sauver mon mariage. J'ai l'impression qu'une nouvelle vie commence. Qu'avec Nabil nous pourrons recommencé à zéro, enfin être un couple stable. Il avait l'air si mal, il se sentait si coupable dans ses paroles. Son regard aussi en disait long. Tout ceux qui connaissent bien Nabil s'accordent à dire que tout ce passe dans ses yeux, il ne dit peut être pas grand chose mais son regard lui est très expressif. C'est d'ailleurs une des choses qui m'avait faite craqué chez lui, ses yeux remplis d'émotion.

Voilà le chapitre 11 les copines !! J'attends vos avis avec impatience pour ce retournement de situation très surprenant ! Bisouuuuus 😘

Gâche Ta Vie Dans Mes Bras | N.O.S PNL (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant