Renaissance

Chapitre 1

PVD Emma :

Je m'appelle Emma, je vis à Paris. J'ai 17 ans. Je suis une fille qui a beaucoup de caractère. Je pleure très facilement, je crois que perdre quelqu'un ça peut détruire une personne et on le vit tous différemment, je n'ai pas énormément d'amis mais ça ne me dérange pas vraiment. J'adore l'art, dessiner, prendre en photo, tous se qui se rapporte a l'art. Mais j'ai arrêté, je prenais tout le temps ma mère pour la dessiner. Je ne veux plus dessiner sa me rappelle trop de souvenir.
Il y a beaucoup de personne qui me dise que j'ai de beaux yeux moi je les trouve simples. J'ai les yeux de ma mère, un vert jade. J'ai les cheveux marrons, une peau blanche. Le soleil ne m'aime pas et moi non plus.
« Tu as un rire sublime ! » Ouais c'est ça, je ne ris presque jamais depuis que ma mère est morte. Je me dis que si je souris ou ris, j'oublie le mort de ma mère, comme si il ne c'était rien passer. Comme si je la déshonorait, comme si je ne l'aimais plus. Comme si elle n'était rien pour moi. C'est pour ça que toutes les semaines je vais au cimetière et je lui donne une lettre ou je lui lit ce que j'ai écris. Mon père a voulu faire une cérémonie et je l'ai vu. Son cercueil. Le prêtre voulait que je mette une bougie, j'ai dis oui. Mais je ne savais pas se qui m'attendais. Je voyais se cercueil, là ou je savais que ma mère y était. J'ai fondus en larme. J'ai tellement pleurer qu'a la fin de la cérémonie, je me sentais vide. J'étais fatiguée. Je voulais que se cauchemar s'arrête. Mais il a continué, encore et encore. Je crois que j'aurai préféré qu'elle meurt vite mais non elle a combattue de toute ses forces et ça fais mal de voir ça mère souffrir autant sans pouvoir faire quelque chose. Au début je ne voulais pas y croire, je ne pouvais pas y croire. Quand le médecin me la dis, je croyais que c'était une blague. Mais non c'était malheureusement bien réel. J'ai crié, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Et encore maintenant je sens une douleur me comprimer ma cage thoracique et mon cœur. Ma petite sœur la mal vécue mais elle n'avait que 4 ans. Je l'avais dis avant, ont le vit tous d'une manière diffèrent. La preuve : mon père. Lui, il c'est réfugié dans l'alcool. Ça tristesse le détruit.

Mon père est un vétéran de la guerre il a été blessé à la tête et fait beaucoup de cauchemars, c'est aussi pourquoi il le vit très mal. Le médecin avait dit de ne pas le brusquer et de ne pas le stresser. Mais la, c'était la pire chose qui pouvait arriver. Il a été en état de choque, il ne voulais plus manger, il n'avait goût a rien. Puis il a commencé a devenir violent. Je peux aussi arriver à le calmer avec mes yeux, la forte ressemblance avec ceux de ma mère l'aidait toujours à le calmer quand il faisait ces crises de panique. Mais quelque fois ça peut malheureusement lui briser encore plus le cœur. Et je sais qu'il me déteste parfois a cause de la ressemblance.

Et bien sur ma petite sœur que j'aime de tout mon cœur. Elle a 4 ans. Elle s'appelle Nina. Et bien sur elle est mignonne à en mourir, et surtout très curieuse. J'essaye de la cacher de notre père, il ne mérite pas de l'a voir.
Dès fois je me dis que je suis quand même cruelle avec lui. Je ne sais pas trop quoi en penser. Je l'aime et je sais qu'il m'aime mais il le fait avec ses mots.

Demain c'est la rentrée, je n'ai pas vraiment envie d'y aller, les élèves se moque souvent de moi. En vous parlant de moi je me dis que j'ai vraiment une vie de merde, de toute façon dans la vie il y a toujours un moment ou tout te tombe dessus et d'autres ou tout va bien. La vie est injuste. Et puis je me demande comment les personnes font pour ne pas craquer. Toutes les crasses me tombe dessus, hop je n'ai plus de mère, hop mon père me déteste, hop ma vie au lycée devient horrible, c'est super.
J'ai pensé à appeler la police mais non je ne veux pas le savoir en prison. Je pense beaucoup a l'avenir de Nina et lui dire que j'ai mis en prison notre père... non c'est impardonnable.

Je garde encore espoir pour mon père, il peut y arriver et je l'aiderais s'il le faut.

PDV Aaron :

Bip Bip Bip Bip

J'ouvre les yeux émergeant de mon cauchemar tellement réel. Encore une fois de plus. Se cauchemar me poursuivra toute ma vie. Je suis tellement désolé.
Je regarde autour de moi. Et vois comme d'habitude, cette chambre vide, tinté de noir.

- Aller réveille toi Aaron ! me dit ma mère.

J'allais me rendormir quand soudain je sens quelque chose s'écrasé sur moi, c'est mon frère.
- Louis dégage !
- Bah lève toi alors.
- Ouais, ouais casse toi !
Quand il part de ma chambre je me lève, prend une douche et me lave les dents. Comme d'habitude, je prend un jean noir, un de mes tee-shirts blanc, ma veste en cuir et descend.
- Louis on y va ! Grouille ! criai-je pour qu'il m'entende
- Oui !!
Il arrive, nous partons pour la garderie et le lycée. Super, une nouvelle journée de merde qui commence.

PVD Emma :

Aujourd'hui c'est la rentrée !

Je me lève si doucement qu'un paresseux pourrait aller plus vite.
Je vais dans la salle de bain, mes un peu de fond de teint pour essayer de cacher tous les bleus que j'ai sur le visage malheureusement pour mes bras il faudra que je les cache.
Je m'habille d'un sweat shirt bordeaux, d'un slim noir et de baskets en dentelles noires.
Aujourd'hui grâce à l'humidité mes cheveux sont ondulés, enfin une bonne nouvelle. Comme je suis prête je sort de ma chambre et vais vers la pièce du fond: celle de ma petite sœur. J'entre doucement et m'assois à côté d'elle. Je lui caresse lentement les cheveux comme le faisais ma mère. Je la voit ouvrir les yeux avec une pointe de sommeil. Dès qu'elle me voit elle tend ses bras vers moi, je la prend contre moi, descend l'escalier et prépare le petit déjeuner.

Je me retourne, quand soudain je sens une pression dans mon cou et vois mon père me regarder avec tellement de haine. Je sens un larme dévaler ma joue mais je me ressaisis en pensant à ma sœur juste derrière moi. Je reprend donc le contrôle en le fixant pour qu'il me lâche. Malheureusement il fait tout le contraire et serre de plus en plus mon cou et commence à me frapper le ventre. Puis il prend la parole:

- Comment oses-tu ressembler à ma femme, je t'interdit de me regarder avec ses yeux !!
- Et toi, comment ose tu... Me frapper devant ma sœur... Ta fille ?!

Je suffoque, j'ai mal. D'un coup il me lâche et partit en direction du salon.

Je reprend vite mes esprits pour que ma sœur ne me voit pas comme ça et me dirige vers le miroir et vois une énorme marque rouge. Je soulève mon sweet et remarque encore des hematomes me parcourant tout le ventre.

Je monte l'escalier et vais dans ma chambre. Je prend une écharpe et redescend. Puis, je vois Nina s'approcher de moi avec de la confiture plein les mains, ce qui me fais sourire et réchauffe le peux qu'il me restais de mon cœur. Je prend mon sac et celui de Nina et quitte la maison. Je fonce à la garderie.

Je dépose Nina, l'embrasse fort et dis :
- Je t'aime mon cœur
- Moi aussi je t'aime Emma
- Je viendrai te chercher se soir
- À se soir
Et je pars en marchant assez vite pour ne pas être en retard. Une fois arrivée, je regarde les panneaux d'affichage puis part en cours de français. Super pour le premier jour. J'arrive devant la classe, entre et m'assis au fond, près de la fenêtre.