En réecriture. TONIO.

Capture.

« Dans la peau de Maya »

Pour le coup, je pleurais énormément, je cours je ne sais où, je parcourais le long des chemins où toutes les petites maisons comblaient les collines, elles sont colorées de jaune, de rose, de bleu-turquoise «Azùl», de violet, et même de vert, les larmes me brouillent la vue, j'ai peur, je suis essoufflée, je m'introduis dans une forêt, cette homme est si imposant qu'il me fait perdre mes moyens, mais je ne sais pas pourquoi je me suis enfuie, mais qui ne tente rien n'a rien, si j'aurais su, je n'aurais jamais pris cette photo que je possède de lui à présent, il me fait penser à quelqu'un, mais c'est impossible, après tout il a une tête de gosse de riche, il fallait absolument que je le sème et que je rentre chez Abuela avant la tombée de la nuit, mais ce n'est pas gagné on dirait, même au Brésil, dehors la nuit on ne sait pas ce qu'il peut vous arriver, surtout lorsque nous sommes livrés à nous même.

- Brr, il faut que je me dépêche, je ne dois pas rester ici.

Tonio - MAYA !

Bam, un coup de feu, puis un deuxième, il lui manque une case à celui-la, je le sens se rapprocher, les craquements de branches se font à proximité de moi, je le sens, je le vois, mais ça m'encourage à m'enfoncer un peu plus dans les bois, mais où est-ce que pourrais aller pour lui échapper ?!

Tonio - Dépêche toi de revenir, je ne le répéterais pas, Maïra c'est ça?

Je soupir à l'entente du prénom qu'il m'a donné, je sais que je lui importe peu, mais un effort quand même. Je ne réponds pas, je cours, sauf que je trébuche sur une branche, et je tombe au pied de quelqu'un, j'espère que ce n'est pas ce que je pense, là maintenant, toute suite.

« Dans la peau de Tonio »

- Tu pensais aller où comme ça, tu as oublié qu'ici c'est chez moi, la forêt je la connais aussi bien que je te connais toi, tu sais.

Maya - Comment ça, tu me connais?

- Shht, tait toi.

Je la tire par le bras pour la relever, je regarde autour de moi, je ne sais même pas où on est, il fait bien trop noir.

Maya - Pour quelqu'un qui s'y connait, t'as l'air bien plus paumé que moi mê..

- Ta gueule et avance. Dis-je froidement.

P*tain de forêt, je la tiens par la nuque pour l'aider à avancer, car visiblement elle ne veut pas marcher, puisqu'elle passe son temps à traîner des pieds comme si elle voulait gagner du temps, le problème c'est que là il faisait vraiment noir, et je n'ai ni lampe torche, ni rien du tout qui puisse nous éclairer pour pouvoir partir plus vite de la forêt.

Je me suis dis que je pouvais retourner à la voiture car j'y ai laissé mon portable, mais je ne sais pas.

- Bon, on va dormir ici.

Maya - QUOI? s'il te plait j'ai peur du noir, étant petite, j'étais traumatisée du fait de dormir seule sans qui que ce soit, je..et où est ton chauffeur?

Je me contente de lâcher un petit sourire narquois, elle avait peur et moi j'aimais ça.

- Mon chauffeur ? quel chauffeur ? depuis quand j'ai un chauffeur ?