Je me rappelle de la première fois que je l'ai vu.
J'était à la terrasse d'un café avec mes amis, une soirée douce de début juillet, 22h52. On fêtait un anniversaire, celui de ma petite amie, on chantait, on tapait sur la table de plus en plus fort au fil que les cadavres de nos bouteilles rejoignaient la poubelle.
Je commençais à avoir chaud et j'avais envie de me fumer un joint tranquille sans avoir à le partager avec le reste du groupe. Je n'étais pas égoïste, je savais que nous allions finir notre soirée chez Clarisse et que tout le monde partagerait à tout le monde au milieu de la fumée ambiante qui flottera dans le salon moderne de ma moitié.
Je profita du fou rire général pour m'éclipser discrètement.Une fois dehors, je m'adossas à l'unique réverbère qui éclairait la petite place du 11 novembre.
Je sortit mes feuilles, m'en saisit de une, que je plaça dans ma bouche en cherchant le tonk fabriquer difficilement avec un ticket de métro.Et c'est là que je l'a vis.
Elle était de dos, assise sur le rebord de la fontaine. Elle avait les pieds dans l'eau. Je pouvais le deviner car ces bottes et ces chaussettes étaient renversés sur le sol.
Elle était habillée tout en noir et ces cheveux était court. Et bleue.
C'est le détail qui attira mon oeil, ses court cheveux bleus en bataille.
Ils attiraient sur eux , toute la lumière de la lune et du réverbère, si bien qu'on ne voyais qu'eux, dans le noir de la nuit.Tandis que je l'observais taper du pied dans l'eau de la fontaine, je tapotais mes poches. Les deux de devant, derrière, le manteau et celle de l'intérieur. Merde. Pas de feu. J'imagine que je l'avais passé à quelqu'un plutôt dans la soirée et que j'avais oublié de le récupérer.
Je me résigna à retourner à l'intérieur pour le récupérer, quand une lumière retenu mon attention.C'était la fille au bord de la fontaine, elle jouait avec la pierre de son briquet et faisais des étincelles.
Je m'approcha d'elle dans son dos. Je tapota son épaule.'' excuse moi, tu pourrais ...''
Elle c'était retourner et je découvrir un visage rougit, couvert de larmes, qui me surpris tellement que je me coupa net. De toute façon je n'ai finalement pas eu besoin de finir quel me tendit son briquet.
Je l'a remercia d'un sourire et m'assie sur le rebord, dos à la fontaine.
Tandis que j'allumais ce cône mal roulé, je l'entendait renifler à côté de moi. Je tira ma première taf et expira doucement. Puis je lui tendit, Aller ca va te faire du bien, ai je pensé.Mais elle n'en fit rien , elle se contentat de relever son regard dans le miens...
'' Dit moi pourquoi les planètes tombent elles toujours du ciel ? ''

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Instants en Suspens
PoetryVous en souvenez de ce moment ? Ce momentoù vous l'avez vu pour la première fois , et parfois la dernière ? Une inconnue dans la rue, votre premier amour, votre premier blessure...