un peuple condamné

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c'est le soir.

un soir de 2018.

Un soir ou les gens sont égaux, à Mériel, et à presles.

J'écoutais, comme d'habitude, les infos, avant de me coucher, dormir, sans savoir ce qui nous attendais à tous.

Le président parlait, et il parlait, de choses que je n'étais pas en âge de comprendre, de la politique. "tu comprendras plus tard." que mes parents disaient. Tout les parents du monde on déja dis ça une fois, et c'était vrai. Ils avaient raison. Mais je ne savait pas que ce "plus tard" voudrait dire : demain, le 19 avril 2018 à 7:00.

A 7 heures, quelque chose clochait. Plus de bruit, je n'entendait pas mes parents, ni ma sœur, ni mon frère, qui, généralement, se lèvent tôt, trop tôt à mon goût d'ailleurs. je pris mon téléphone et attendit le bus. mais personne ne vînt. personne, ni même le car d'ailleurs. je décida de sonner aux maisons, mais a seule rencontre fût un chien qui avait changé d'air. Il ne restait plus que les voitures et les motos, et après réflexion, je décida de prendre une moto, une KTM duke 125, si je me rapelle bien.je revint chez moi et prit de la nourriture, quelques pommes, des céréales et de l'eau ainsi que du coca qu'il restait dans le placard du garage.

Je m'en allait en moto vers mon collège de mériel, je mis précisément 5 minutes à y arriver.

Je vit quelqu'un marcher, ça n'était pas un bonhomme habituel, il n'avait pas la forme d'un gosse de 14 ans. Il était de dos posté devant la grille, et il ne bougeait pas. Je vit alors deux personnes, adultes s'approcher. ils avaient l'air riche, une ferrari jaune, et une lamborghini aventador. ils s'approchèrent de la choses et moi, dès que je les avaient vu arriver, je m'était caché derrière un petit buisson non loin. Ils sortirent un revolver type 4 plaqués or et tiraient sur le monstre une balle dorée dans sa tête difforme avant qu'il ne tombe à terre en se retournant : il avait les yeux très écartés, une bouche petite mais contenue par de grosse lèvres roses et en dessous se trouvait un nez plat, digne de voldemort dans un harry potter. Il n'avait pas d'oreilles et son cou et très épais, dans le prolongement de son corps massif. Il était tout noir et avait des sortes de verrues sur le torse que certains auraient aimer éclater.

Ces hommes repartirent mais la virent la moto et commencèrent a fouiller autour du collège. puis, ils repartirent.

Je sorti du buisson en larmes mais enjamba la grille et parti vers la porte d'entrés: pas de bruit dans les salles de classes. Mais seulement un homme avec son corps couvert d'un tissu de toile presque transparent. Il me vit et cria des mots incompréhensibles. D'autres "pauvres" se ramenèrent  avec des poignées de portes cassées et des manches à balais, certains nus, d'autres peu habillés. Ces images choquantes m'insinuèrent à courir vers la cantine et de regarder ver la cour grâce à des fenêtres colorées: Plein de personnes. Des centaines, qui avaient barricadé la cantine. Il restait une petite ouverture au fond du couloir ou je me trouvait et je me faufilait par ici avant de courir vers les couteaux et de barricader l'ouverture grâce à une planche restante,

Ils ne me virent pas. J'entendis un chuchotement, et me retourna vivement. Je vit un garçon de mon âge s'approcher vers moi, je ne le connaissait pas, il ne me connaissait pas.

il s'appelait guillaume, et étais ici depuis à peu près deux heures, et me dit qu'il avait été enfermé ici par les gens qui se trouvaient dans la cour. Bien sur je le cru et je lui dit que je venait de presles, que j'étais venu en moto.

Je lui dit comment j'étais arrivé ici et il fit de même.

On avait tout les deux la même solution pour sortir.

on était deux

ils étaient cent

c'était le soir,

un soir de 2018,

un soir ou les gens ne sont plus égaux, à presles, à Mériel,

Un soir du 19 avril 2018.


Illegal world-1 : the hell factoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant