Dites-moi, quand vous savez qu'une relation n'a aucun avenir, aucun destin et qu'elle sera éphémère, juste de passage, est-ce que vous acceptez de sortir avec cette personne?
Notre relation ne durera qu'un instant dans nos vies mais un instant inten...
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Voilà, j'étais enfin arrivé. Comment dire que... Je me sentais tout petit face à l'immense manoir. L'endroit n'était pas très accueillant, franchement. J'avançai vers les marches avec ma valise à roulettes. Les graviers rendaient mon trajet bruyant et escarpé. Je la portai, malgré le poids, pour la monter en haut des marches. Je la posai devant l'immense porte et je frappai avec mon poing. Je ne savais pas si on allait m'entendre mais j'espérais. Je recommençai quand la porte s'ouvrit enfin. Une femme apparut. Elle devait avoir cinquante ans et son visage me donnait envie de fuir. Elle semblait très stricte et sévère. Je me courbai par respect devant elle.
_ « Pa...
_ Park Jimin ? Me devança-t-elle.
_ Euh, oui. Enchanté, je suis là pour le job d'été...
_ Entrez. »
Je l'écoutai et je tirai ma valise. J'entrai dans le manoir. Cet endroit me faisait penser à un château de vampire. Des vieux tableaux aux murs, des chandeliers en argent, des tapis en peaux de bêtes, la vieille tapisserie, l'immense lustre qui éclairait l'entrée et l'escalier avec la rambarde en fer forgée. La femme me fit signe de la suivre. Je m'exécutai de peur qu'elle m'enferme dans les cachots. Ma valise faisait du bruit sur le sol en marbre. Je vis aussi que les roues laissaient des trainées. J'allais surement me faire engueuler... Mais je me mis à courir pour rattraper la femme mystérieuse. On traversa plusieurs pièces que je n'eus le temps d'examiner car elle courait presque ! Elle m'ordonna d'entrer dans un couloir et elle me dit que cette partie du manoir était réservée au personnel. Je lui fis un signe de tête pour lui montrer que j'avais compris.
_ « On a traversé le salon, le grand salon, la salle de réception et la salle de repos. Vous commencez demain, je vous attendrais à cinq heures du matin, soyez à l'heure. Jusqu'au dîner, qui se déroule dans la cuisine du personnel, je vous laisse découvrir votre chambre. L'étage est strictement interdit en dehors des heures de travail. Vous pouvez vous promener dans le domaine. Vous ne devez pas être curieux et chercher à rencontrer Monsieur. Si vous le rencontrez par hasard, dites-lui bonjour en vous courbant par respect et passez votre chemin. Il déteste qu'on le dérange. Donc, voici votre chambre. Le dîner est à sept heures précise. Soyez à l'heure, encore une fois. »
Elle partit après m'avoir sorti tout son roman. Je regardai la porte en face de moi et je l'ouvris. Ma chambre... Effectivement, ce n'était qu'une chambre. Il y avait un lit simple à gauche et un bureau à droite. Je vis une autre porte, et ça devait être la salle de bain. Je laissai ma valise au centre de la pièce et j'allai voir. Wouha ! Je pouvais prendre ma douche, faire la grosse commission et me brosser les dents en même temps ! Merde... Où est-ce que j'étais tombé, sérieusement... Je m'asseyais sur le lit. Ah !! Mes fesses... Je venais de me faire mal vu comment le lit était dur. Je soulevai le fin matelas et je trouvai une planche en bois. Sérieux... Je soupirai en regardant par la fenêtre. Au moins, j'avais une belle vue sur le jardin fleuri et bien entretenu. C'était le seul point positif. J'ouvris alors ma valise pour commencer à sortir mes affaires. J'étais là pour deux mois. J'avais beaucoup de chose mais pas assez de place. Comment j'allais faire ? Je n'avais même pas d'armoire pour mes affaires... Ca me déprimait d'être ici, alors qu'à l'origine, j'étais motivé pour me faire un peu d'argent. Finalement, je ne ferais pas mieux de partir ? Non ! Je devais gagner de l'argent ! J'étais déterminé et j'allais faire tout ce qu'on me demandait. Après avoir « installé » trois affaires, je décidai de prendre l'air. J'allai dehors, pour me promener un peu. Je voulais voir l'extérieur du manoir. Puis... Pourquoi l'étage supérieur était interdit ? Je sortis et je regardai les fenêtres de l'étage. D'épais rideaux cachaient certaines fenêtres. C'était louche. Puis, je ne savais rien sur ce Monsieur. Qui était le propriétaire de cet endroit ? Il devait être super vieux ! Je me promenais dans le jardin en attendant l'heure du dîner.
