Je n'ai pas beaucoup raconté cette histoire et je ne l'ai pas vécu avec quelqu'un d'assez proche pour s'en souvenir. Il s'agit du jour ou ma passion pour les petites boules de poils, tellement adorable et aujourd'hui tellement fascinantes et compliquées, a commencé. Le tout début ! Lorsque la petite flamme a pris vie sur une bougie tout aussi petite. Cette histoire sonne comme un conte de fée mais est pourtant bien réelle. Je vous laisse la lire et je mets fin à cette introduction poétique et si philosophique ;)
Avant que vous ne commenciez à lire ce journal, je tiens à vous dire que je ne donnerai pas mon nom ni mon prénom. La date de naissance que j'ai mis pour m'inscrire est fausse et l'email aussi, parce que je souhaite parler de sujets vraiment intimes, et de pensées très profondes. J'ignore pourquoi je fais cela et si ça va changer quoi que ce soit dans ma vie mais ce que je sais, c'est que ça me détend d'écrire et j'ai besoin de me libérer. Je demande pardon d'avance pour mes propos un soit peu philosophiques mais ma tête ressemble à ça, je n'y peux rien :) J'espère seulement que mes parents ou ma famille proche ne tomberont pas là-dessus. :'D
Tout a commencé durant ma première ou deuxième année de collège, j'étais une élève moyenne mais je faisais beaucoup d'effort, par habitude, lorsque mes parents m'obligeaient à travailler mais que toutes mes bonnes notes n'étaient pas le résultat d'un travail motivé mais seulement parce qu'il le fallait, que c'était la bonne chose à faire. J'ignorais ce que je voulais faire plus tard. Mais en même temps, tu ne peux pas demander à un enfant d'écrire sa vie à un si jeune âge. Et pourtant, c'est ce que j'ai fait.
C'était un Samedi, je m'étais rendu à mon école le jour où on organisait une sorte de rencontre entre parents et élèves qui avait pour but de nous faire découvrir différents métiers. Il y avait de tout : entre ingénieur et artiste en passant par employé dans une usine de recyclage. Mais il n'y avait pas le métier de vétérinaire et ça ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Je fais le tour des stands, j'écoute, je regarde et j'apprends mais je ne m'intéresse à aucun d'eux. Aucun n'était fait pour moi. Je sors déçue de cette journée et je me dirige vers la sortie pour attendre que mes parents viennent me chercher. J'attends pendant plusieurs minutes et je rêve un peu, comme toujours quand je veux que le temps passe plus vite. Un bruit à ma droite vient m'arracher de mes pensées. C'était un groupe d'élèves qui étaient rassemblés autour d'une vieille boite de carton. Son contenu semblait vraiment les intéresser et donc il intéressa ma curiosité aussi.
Je m'approche pour voir et j'y trouve un minuscule chaton, de la taille de la paume d'une main. Il était fragile, faible et tremblait comme une feuille. Il ne tremblait pas par peur mais par faim et soif ou par maladie. Le pauvre a été abandonné jeune, dans une boite assez haute pour qu'il ne puisse pas en sortir. Je suppose que l'ancien propriétaire l'avait mis dedans pour que quelqu'un le retrouve et s'en occupe mais qui irait voir dans une vieille boite de carton, un jour de weekend, qui se fond parfaitement dans le décor. C'était un miracle que ce chaton soit encore en vie. Mais c'était aussi une bonne chose dans le sens ou cette scène m'avait marquée, que je me sentais impuissante face à la situation, que je ne pouvais pas l'aider à aller mieux à part en lui offrant, avec les quelques sous que j'avais en poche, du fromage frais acheté à l'épicerie du coin, et le confier à un des élèves qui pouvait l'accueillir.
Sur le chemin vers ma maison, j'y ai repensé plusieurs fois, je me sentais coupable de ne pas avoir réussi à l'aider. J'étais le genre de rêveuses qui se créait un monde idéal dans sa tête et qui s'y réfugiais quand la vie devenait trop désagréable. Je voulais que mon monde soit réalisable, que je puisse sauver la planète toute entière d'elle-même mais tout le monde sait que c'est impossible. Mais par contre, je pouvais aider ce chaton, je pouvais aider les animaux qui ne profitaient pas des droits dont profitent les êtres humains ou du moins, le droit de vivre correctement et d'être en bonne santé. C'est alors que j'ai décidé de dédier ma vie à cette cause.
Et quoi de mieux pour aider des animaux que de mieux les connaitre en devenant, un jour, vétérinaire.
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Ma vie d'étudiante vétérinaire expatriée
Non-FictionQuand on est jeune, le monde autour de nous nous emplit la tête de rêves et de merveilles. Ces rêves nous permettent de voyager une dizaine d'année en avant et d'imaginer ce que notre vie serait . Lorsqu'on y arrive enfin, on réalise que cette vie i...