Loin de tout |BTS|

Chapitre 7

- On va ou ? Me demanda Kynslie alors que nous traversions les champs Élisés.

- Comme tu veux mais il est déjà 17h alors pas trop longtemps on est presque en Novembre, je ne veux pas rentrer de nuit.

- Génial ! Il y a un rassemblement pour le Korea Day aux jardins du Trocerado on peut y faire un tour.

- Je te suis.

On arriva devant les jardins. On entendait déjà la musique et voyait un groupe de personne au loin.

Il y avait un buffet avec des spécialités et une scène pour l'instant inoccupée avec des gens qui parlaient devant.

Un groupe de personne monta sur la scène, l'une d'elle pris le micro et déclara lorsque tout le monde se tu:

- Bonjour et bon Korea Day ! Les fans crièrent pour les encourager, Nous allons performer sur Spring day de BTS. Je reconnu rapidement les ARMY car elle eurent la même réaction que Kynslie.

La fille se recula pour rejoindre son groupe et la musique se lança, au début ce n'était qu'un homme qui rappait et la chorégraphie était plutot calme.

Puis une seule personne dansa, sur une partie que sans le savoir je connaissais.

Heogongeul ttodeoneun jageun meonjicheoreom jageun meonjicheoreom...

J'avais fredonné les paroles, Kynslie me fixait, intriguée.

- Tu la connais ?

- Non...

Elle ne comprenait pas et elle n'était pas la seule.

Puis ce fut lorsque le refrain passa que je compris, que je compris tout.
La voix qui résonnait dans cette enceinte, c'était la même que j'avais entendu une semaine plus tôt.

Nunkkocci tteoreojyeoyo tto jogeumssik meoreojyeoyo

- C'est bien la partie de Jungkook ? Demandai-je même si je connaissais la réponse.

- O-Oui... pourquoi ?

- Tu avais raison... dis-je dans un murmure.

- Quoi donc ?

Des larmes silencieuses coulaient sur mes joues. Je les essuyais rageusement. Il n'aura fallut que d'une musique, a un moment, une coïncidence pour que la vérité soit révélée. Ça semblait si simple mais ce n'était qu'une illusion.

- Merde Thaïs qu'est ce qui t'arrive ?

Je tournai la tête vers elle

d'un geste lent puis croisa enfin son regard inquiet.

- I-Il faut que je parte...

- Quoi ? Thais reviens !

Mais j'étais déjà partie, je marchais très vite dans les rues, en direction de la source de mes problèmes. Mes sentiments étaient indescriptibles a ce moment la, mais je pense que la colère était plus présente que n'importe quelle autre émotion.

J'arrvivais devant mon immeuble, gravis les escaliers mais au moment d'ouvrir la porte du hall, toute ma rage s'évapora et je me laissa tomber contre la porte. J'étais exténuée, fatiguée et vraiment faible.

Apres peut etre cinq ou dix minutes, je me relevai et retournai marcher dans la rue. Je ne faisais pas attention à l'endroit ou j'allais, je voulais juste aller loin.

Mon téléphone vibra et mon coeur se serra lorsque je vis que c'était Chan qui l'avait envoyé.

Ou es-tu ? Tu as oublier notre diner chez moi ?

Je réfléchis brièvement puis fis demi-tour, c'est fini: il faut que je cesse de fuir devant mes problèmes, et que je les affronte directement. J'en ai marre d'être faible.

Je me retrouvai devant mon immeuble mais cette fois je ne perdis pas de temps. En quelques secondes, j'étais déjà devant sa porte. Je toquai.
Il ne tardit pas a venir m'ouvrir.

- Tu en as mis du temps ! Tu as eu un soucis ? Ça fait une heure que j'att- ça va ?

Mon expression devait en dire long sur mes émotions. Je voudrai et je devrai être extremement énervée contre lui mais je ne pouvais éprouver que de la tristesse et le sentiment d'avoir été trahie.

- P-Pourquoi... c'est le seul mot que je pu articuler, ma voix se brisa, mais je ne rompis pas le contact visuel.

Son regard se remplit d'inquiétude.

- Mais qu'est ce que tu racont-

- Jungkook ? Il se raidit a l'entente de son prénom. C'est... comme ça que je devrais t'appeler non ?

Je devinais que je l'avais totalement pris de cour. Il devait s attendre à tout sauf à ça, et ça me fit encore plus de peine.

- Comment as-tu su ?

Il avait les points serrés et l'air énervé.

- Ta voix, je t'ai entendu chanter puis j'ai entendu la même chanson dans la rue et je t'ai reconnu.

- Entre. Ordonna-t-il en désignant son appartement.

- Pas question.

- C'était pas une proposition, entre.

A contre coeur, je pénétrai dans son appartement que je pourrai facilement comparé a la gueule du loup.