3: Un flash étrange

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Le message que je croyais mystérieux n'était tout autre que celui de ma mère qui m'a répondu:
"Super!! J'espère que ton installation s'est bien passée, on se revoit dimanche, bises."
J'eus à peine le temps de reposer mon téléphone que ma colocataire entra dans ma chambre.
" Je suis désolée, je ne me suis même pas présenté ! Je m'appelle Isabelle.
- Oh enchantée! Lui répondis-je. Moi c'est Floriguawel ! Je viens de Dijon, je travaille en tant que concierge des bureaux de Le Bon Coin! " Et me voilà partie dans un flot de paroles interminable pour me présenter. Je voyais à son visage qu'elle avait envie de partir et que je devais l'ennuyer. C'est donc seulement après 30 minutes sans m'arrêter de parler, que je lui laissa la parole. Mais visiblement elle n'avait pas envie de parler, elle est alors sortie de l'appartement, et je vis à la fenêtre une voiture noire s'arrêter devant l'immeuble, et Isabelle qui rentrait dedans avec ses lunettes de soleil sur le nez. Étant toute seule dans l'appartement, je décida de mettre la musique à fond, et de jouer ma musique préféré du moment: " Zaz - Je veux " Cette musique me donne envie de croquer la vie à pleine dents! À cause de cette métaphore, j'avais très envie de croquer dans quelque chose. Je pris alors une pomme.
Mais c'est alors que je croqua dans la pomme, qu'un flash m'apparu. La voix de Zaz me semblait familière avec un événement qui s'était produit récemment, mais impossible de me souvenir de quoi.
Je laissa donc tomber, et continua de manger ma pomme tout en dansant.
Plus tard dans l'après-midi, l'envie de faire les courses me prit soudainement.
Je m'empressa de prendre mon jeton de cadi, et couru dans les escaliers.
Je descendais si vite que certaines portes s'ouvraient pour voir si tout allait bien.
J'étais tellement excitée de faire les courses que je dévalais les escaliers à folle allure. On aurait dit une fusée !
Jamais autant d'étages n'avaient été descendu aussi rapidement qu'à ce jour.
Une fois arrivée en dehors de l'immeuble, je fonça vers les vélib parisiens (vélo-véloce comme on les appelle dans mon paletin normand) et pédala si vite qu'on aurait dit qu'un réacteur était attaché à mon bicycle! Les autres me regardaient bizarrement, mais moi je continuai de pédaler à toute allure, mes jambes tournaient si rapidement, c'était incroyable !
J'étais vraiment à fond, même les cyclistes professionnels n'allaient pas à ma vitesse!
Dès lors que j'arrivais au parking, je laissa immédiatement tomber mon véloce, et couru vers les cadis, comme si j'avais une course contre la montre, alors que j'avais tout mon temps !
Je couru si vite que les gens me dévisageait encore une fois.
Je m'empressa immédiatement d'enfoncer mon jeton dans le cadis, et fonça avec jusqu'au supermarché.
Je courrais, courrais, courrais, si vite que mon cadis faisait un boucan impressionnant!
Les portes automatiques du supermarché s'ouvrirent devant moi, et me voila reparti à sprinter dans les rayons, ne sachant pas quoi acheter.
Ce n'est qu'en arrivant devant le rayon "Musique - variété française " que quelque chose me sauta aux yeux... 

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⏰ Dernière mise à jour : May 01, 2018 ⏰

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