Chapitre 1

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J'ai participé au concours d'Halloween de Sachatouille08 avec le 1er chapitre, et je suis 3eme !!!!!!!! 😱💪😂❤️❤️
Du coup je suis sélectionnée pour la deuxième manche !!!! ❤️
Bref, tout ça pour dire que j'ai retravaillé ce chapitre pour qu'il corresponde au thème.
Bonne lecture !! 😘

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C'était un soir de Novembre, je venais de terminer ma journée de travail. Il faisait froid, un froid amplifié par du vent glacial, me rappelant que l'hiver était presque déjà là.
Il ne pleuvait pas mais de gros nuages noirs et menaçants s'ammoncellaient dans le ciel, et n'allaient pas tarder à déverser tout leur contenu sur la ville.
Je m'emmitoufflai dans mon manteau, regrettant de ne pas avoir pris une écharpe.

J'arrivai à l'arrêt de bus. Je voulus regarder les horaires, mais je ne pus pas à cause d'un panneau sur lequel était écrit : « En raison du début des travaux routiers, les lignes C3 et C4 ne seront pas desservies aujourd'hui. » Je soupirai et un nuage de vapeur blanche s'échappa de ma bouche. J'allai devoir rentrer à pied...

Je commençai à marcher, luttant contre le vent et la pluie qui avait commencé à tomber. Il pleuvait un rideau épais et glacé, et au bout de 10 minutes j'étais déjà trempée et frigorifiée jusqu'aux os.

Je ne distinguais rien d'autre que les ombres des maisons autour de moi, brouillées par les gouttes d'eau. Le vent me hurlait dans les oreilles, un cri si aigu qu'on pourrait le croire réel. Je m'arrêtai pour écouter, et, par-dessus le hurlement du vent, j'entendis un autre cri. Il ressemblait à s'y méprendre à une voix d'enfant. Frissonnant d'horreur et de froid, je me dirigeai vers lui.

J'arrivai devant une maison, que j'apercevais à peine à travers la pluie. Je voulus ouvrir la porte, mais la poignée me resta dans les mains. C'était sûrement une vieille demeure. Je la poussai et elle s'ouvrit en grinçant. J'entrai rapidement pour me mettre à l'abri. Maintenant que la porte était refermée, le bruit du vent était assourdi et j'entendais distinctement les cris de l'enfant, entrecoupés de sanglots.

Il faisait sombre à l'intérieur. Je tâtonnai le mur et j'appuyai sur un interrupteur. Les lumières s'allumèrent, éclairant la pièce. C'était une ancienne bâtisse, généreusement rénovée à l'intérieur, ce qui contrastait avec le peu de sa façade délabrée que j'avais pu voir, comme pour faire croire qu'elle était inhabitée. Je me trouvais dans l'entrée. A ma droite, elle s'ouvrait sur un grand salon meublé avec goût. Deux canapés étaient disposés devant une cheminée en pierre. Par terre, un tapis permettait sûrement de ne pas se refroidir les pieds sur le carrelage. Un rocking-chair bourré de coussins se trouvait juste à côté de l'âtre, la meilleure place pour se réchauffer, quand le feu est allumé. Derrière les canapés, on voyait une longue table et plusieurs chaises. Ce devait être la salle à manger. Des vieux meubles en bois étaient disposés contre les murs des deux pièces. A ma gauche, le mur s'arrêtait pour laisser place à un bar assez large qui donnait sur une cuisine spacieuse et bien équipée. En face de moi, un escalier montait à l'étage. C'est de là-haut que venait les cris.

Je pris l'escalier en courant, et, guidée par les pleurs, je trouvai un petit garçon, accroupi dans un coin d'une pièce remplie dizaines de gros cartons. Il était secoué de spasmes et il grelotait de froid. Des boucles blondes encadraient son visage mouillé et ses yeux bleus étaient gonflés d'avoir trop pleuré. Son petit nez rond et ses joues étaient rougis par les larmes. Il était très pâle.

Je le pris dans mes bras et le berçai. Il ne devait pas avoir plus de quatre ans. Quels parents étaient assez irresponsables pour laisser un si jeune enfant, seul dans une maison, et pendant une tempête en plus !?

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