Chapitre 1

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Il pleuvait beaucoup ce jour là, le ciel lançait des éclairs et n'épargnait pas les cimes des arbres. C'était un jour triste, un peu comme Karl. Il était là, sous ce parapluie devant le cercueil de son grand père qui l'a quitté il y a pas si longtemps. Karl pensait être le seul à cet enterrement puisque son grand-père n'avait que lui et lui seul dans la vie mais il s'avérait qu'une dame d'un certain âge avancé aussi était venu assister aux obsèques. Karl n'avait aucune idée de l'identité de cette personne et il ne voulait même pas le savoir. Tout ce qui lui importait en ce moment était de pleurer silencieusement la mort de celui qui a et qui aura toujours la plus grande place de son cœur. 
Après la cérémonie le notaire de son grand père s'avança vers lui et lui tendit une feuille. Une feuille qu'il prit les mains tremblantes. Karl savait que sur cette feuille reposait les dernières volontés de son grand père.

Entre temps la dame de tout à l'heure s'était avancer et se positionna en face de lui et il put  découvrir un visage ravagé par la tristesse. Il déplia la feuille toujours en tremblant et y lit ceci : Karl si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus de ce monde et que j'ai un dernier service à te demander. Tu sais que je ne suis pas des plus sentimental  mais je voudrai que tu sache que je t'aime énormément et que cela ne changera pour rien au monde. Je ne veux en aucun cas que tu t'éloigne de tes rêves parce qu'on a travaillé assez dure tous les deux pour que ça se concrétisent. C'est pour ça que j'ai sollicité l'aide d'une vieille amie à moi pour que tu sois suivie et que tu ne baisse jamais les bras. Tu peux lui faire confiance car moi même j'ai une confiance aveugle en elle. Fais de ton mieux mon garçon. Je suis et je serai toujours fière de toi. Je serai aux côtés de ta grande mère et de là haut on veillera sur toi.
Ton grand père.

Après avoir lu la lettre, de grosse gouttes de larmes roulèrent toutes seules sur ses joues.

Karl tremblait de partout, il ne pouvait pas empêcher son corps de trembler. Personne ne pouvait comprendre sa douleur, personne ne pouvait comprendre le vide qu'il ressentait en ce moment. Alors qu'il se laissait tomber au sol en sanglotant, la vieille dame se leva et vint l'enlacer en lui murmurant d'une toute petite voix :

Je- je suis vraiment désolé. Toutes mes condoléances Karl Parker, William était une personne vraiment génial

Karl ne pouvait qu'hocher la tête et c'est après être un peu calmer qu'il lui murmura un merci en souriant.
Il avait aimé ce câlin réconfortant.

— Tu veux peut être que je te laisse un moment. Je vais laisser mon chauffeur ici et quand tu seras prêt il t'emmènera à la maison. Dit elle en se levant séchant rapidement ses larmes.

— C'est une bonne idée madame- voulait-il répondre mais il ne connaissait pas le nom de son interlocutrice

— Madame Walker mais appelle moi Rose si tu veux lui sourit - elle

— Je préfère madame Walker, j'espère que ça ne vous dérange pas demanda t-il ayant peur de l'embarasser.

— Non ! Bien sûr que non. Va pour madame Walker alors répondit elle . Puis ils se sourient avant qu'elle ne s'en aille.

Karl resta un long moment près de la tombe de son grand père puis se leva finalement. Il avait promis à ce dernier de devenir bien meilleur que lui en cuisine et cette promesse il compte bien l'a tenir sans  laisser quoi que ce soit ni qui que ce soit se mettre en travers de son chemin sans avoir la moindre idée du chemin que la mort de son grand père venait de lui faire prendre .......




C'est ma toute première histoire et je souhaite que ce soit une réussite. En attendant j'espère que ce chapitre vous a plu et si c'est le cas n'oubliez pas le vote et surtout n'hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires. Bisous mes macarons et à la prochaine.

Un mal pour un bien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant