Chapitre 9

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                                         Point de vue d'Adam

Toujours la même routine, les menaces encore et encore. J'ai réussi à régler les problèmes bénins mais les problèmes qui risquent de m'être fatal sont à l'horizon. J'ai déjà eu plusieurs menaces, ceux que je côtoie régulièrement aussi, sûrement pour m'atteindre plus facilement, ce qui n'a pas marché jusqu'à présent heureusement du coup leur menace je m'en tape éperdument.

Cependant il y a ce type là.......comment s'appelle t - il déjà...... Ah oui Luis !
Lui il m'intrigue beaucoup, pas que j'ai peur de lui non pas du tout mais il est assez courageux ou du moins naïf à venir de lui même me menacer sachant pertinemment que je pourrai en finir avec lui en claquant des doigts.
La dernière fois qu'il est venu j'étais avec Karl et je remercie le Seigneur de m'avoir donné le réflexe de le pousser dans mon placard. Ce con aurait pu se faire suivre et tuer ensuite alors que la dernière chose que je voudrais c'est qu'il se fasse tuer bêtement et en plus à cause de moi.

J'évite au maximum les problèmes parce que j'en ai déjà assez comme ça avec ceux de mes parents. A trop vouloir se faire de l'argent on attire  souvent les embrouilles mais mes parents, eux créaient ces embrouilles et maintenant qu'ils ne sont plus, ces embrouilles me sont légalement commis.

Mes journées sont assez simples à vrai dire, les soirs j'ai toujours de la compagnie, je m'envoie en l'air tous les soirs que le Bon Dieu fait et ça me convient ainsi, j'ai pas de la place pour une quelconque relation sérieuse et même si ça arrivait, ça ne durera pas.
Dans la journée je suis dans mon bureau à régler les problèmes de mes parents ou sur le terrain pour les problèmes plus corsés, si ce n'est pas l'un c'est l'autre bien-sûr.
Et dans cette routine infernale, j'ai pu me trouver mon moment de bonheur, ce n'est qu'un petit moment mais à laquelle je consacre toute mon attention. La cuisine.

J'ai toujours aimé cuisiner, depuis mon jeune âge, mes parents ne s'y y sont jamais opposés d'ailleurs, ils m'ont même inscrire dans une école dans ce but, c'est là que j'ai rencontré Karl et Berin, ça à tout de suite collé entre nous, on était devenu inséparables et on avait comme ennemi commun Nathaniel. Mais comme chaque bonne chose à une fin, il a fallu que Karl et moi nous nous retrouvions en duel et qu'il gagne.
Je me suis alors renfermé sur moi même, n'acceptant pas qu'il soit meilleur que moi. Je me suis éloigné de mes deux amis, travaillant d'arrache-pied pour le surpasser et j'ai bien réussis mais Karl c'est Karl, toujours meilleur, le gentil garçon patati patata, alors j'ai pris un malin plaisir à l'emmerder et ça continue jusqu'à présent.

Quant à Berin notre relation est plus ou moins bien, on s'appelle souvent quand on a des problèmes ou quand l'un à besoin de parler mais ceci à l'insu de Karl bien sûr.

Pour vous dire vrai je me suis rapprocher d'Alexandre pour emmerder Karl. Notre première rencontre Alexandre et moi c'était dans le jardin le soir du concours, me connaissant je ne serai jamais aller lui, pas le temps pour ça, mais je l'ai fait pour que Karl nous voient ensemble, je l'avais vu avec Karl vers les loges des candidats et il l'a tenait par la taille, j'avais trouvé là une nouvelle occasion pour le rendre vénère et j'avais encore réussi. Karl est vrai prévisible et susceptible.

J'ai jamais su c'était quoi le type de fille de Karl, on le voyait rarement avec des filles alors que Berin c'est tout une autre histoire, il baise tout ce qui porte une jupe et qui a de belles paires de  lèvres. Ça à toujours été comme ça. Moi je suis un peu au milieu des deux, je ne parlerai pas de préférence parce que je n'en ai pas.

Rassurez vous je ne compte rien faire de mal à Alexandre, d'ailleurs je lui ai même proposé mon aide pour son restaurant ce qu'elle a accepté avec plaisir.

Un mal pour un bien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant