Sherlock

Chapitre 2

- Degrès de fraîcheur ? Demanda un grand homme aux cheveux boucler noir en train de se pencher sur un cadavre.

- Il vient tout juste d'arriver. Dit la médecin légiste.
- 67 ans, mort naturelle, c'est un homme qui travaillait avec moi. Dit l' homme en examinant la tête du cadavre. Maintenant ! Essayons la cravache !

Soudain, l'homme prit la cravache.
Il se jeta sur le cadavre et le fouetta de toutes ses forces.

- Euh...Vous avez eu une journée difficile... Dit la médecin légiste en bafouillant.
- J'ai besoin de connaître les physionomies des hématomes qui apparaîtront dans les vingts minutes qui suivent. C'est pour vérifier un alibi.
- ....Euh...Si ça vous dit...Après le boulot on pourrait...
- C'est la première fois que je vous vois mettre du rouge à lèvre il me semble ? Lui coupa l'homme.
- C...C'était pour....me changer les idées...
- Pardon je vous ai coupé vous disiez...Dit-il en lisant un livre.
- Je me demandais....enfin....si vous voulez prendre un café et...
- Noir et avec deux sucres, s'il vous plaît.

Puis il parti.

- Euh...D'accord.

John et Mike entrèrent dans un laboratoire où été le monsieur au cheveux noirs.

- Mike, tu peux me prêter ton téléphone. Dit l'homme en regardant dans un microscope.
- Désolé je ne l'ai pas Dit-il en fermant la porte.
- Utilisez le mien si vous voulez. Dit John.
- Merci c'est très gentil....dit l'homme.
- Je te présente John Watson, un vieil ami.
- Afghanistan ou Irak ? Dit l'homme sans relever la tête du téléphone.
- Pardon ? Demanda John.
- Vous êtes de retour d'Afghanistan ou d'Irak ?
- D'Afghanistan...Mais comment avez...

Puis Molly la médecin légiste entra avec une tasse de café à la main.

- Ah ! Merci pour le café Molly. Mais....qu'avez vous fait de votre rouge à lèvre ?
- Il ne m'allait pas....Dit - Elle d'une air gêné.
- Moi je préférais avec....Ça donnait un peu de gaieté à votre visage trop discret. Dit l'homme en prenant le café.
- D'accord...dit Molly en bafouillant.
- Est - ce que vous aimez le violon, Monsieur Watson ? Demanda l'homme en buvant son café.
- Pardon....
- Je joue beaucoup du violon, donc si vous vivez avec moi il faudra s'habituer.
- Mike tu lui as parlé de moi ? Demanda John.
- Pas du tout. Dit Mike.
- Mais alors qui l'a prévenu...
- Moi même...Dit l'homme en mettant son manteau. Ce matin, j'ai dit à Mike que je cherchais un colocataire et juste après le déjeuner, il revient avec un copain de l'Afghanistan. Ce n'était pas très difficile à deviner. J'ai justement trouver un appartement à Londres que l'on peut louer à deux. On se retrouve demain à 19h.
- C'est tout ? Demanda John d'un air étonné.
- Comment ça "c'est tout "?
- On vient à peine de se rencontrer et vous accepter de devenir mon colocataire.
- Ça vous dérange ? Demanda l'homme d'un air étonné.
- Je ne sais pas où se trouve l'appartement, ni même comment vous vous appelez.

L'homme soupira et se retourna vers John.

- Vous êtes un ancien médecin militaire de l'armée de terre qui a été rapatrier après avoir été blessé en Afghanistan. Vous avez un grand frère....Mais vous ne semblez pas trop compté sur lui, car vous ne l'appréciez pas. Probablement parce qu'il est alcoolique ou parce qu'il a mis sa femme à la porte. Votre thérapeute pense que votre jambe boiteuse est un problème psychosomatique et non physique et elle a raison.
Ce que je sais....me suffit emplement.

John le regarda stupéfait.

- C'est qui ce type ? Chuchota - t-il.

L'homme se retourna et dit :

- Je m'appelle Sherlock Holmes et le logement se trouve à 221b Baker Street.