Prologue

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Si je devais commencer par me présenter, je pense qu'il serait judicieux de dire mon nom... Je m'appelle Varian Duchamp, je suis le petit fils de Marcel Duchamp, un de ces artistes qui ont fui la France dans les années 40. Si vous pouviez juste ne pas vous foutre de moi pour mon prénom un peu louche ce serait cool, j'ai pas vraiment décider de m'appeler comme ça. A ce qu'il paraît mon prénom vient d'un Ricain qui aurait sauvé mon vieux et pas mal de ces potes artistes pendant la guerre. Et mes parents ont eu la merveilleuse idée de vouloir lui rendre hommage en m'appelant comme ça. Mais personnellement, je retiens juste que c'est un blaze un peu nul. Pour revenir à mes parents, mon père est née en France mais il est parti aux Etats-Unis en même temps que son grand-père, que j'ai perso jamais connu et ma mère est une américaine pure souche. Maintenant je pense qu'il manque plus qu'à vous expliquer un peu ma vie. Pour faire court, je suis née en Floride et j'ai passé mon enfance là-bas, mais pour mes 18 ans, j'ai décidé de partir étudier en France, le pays d'origine de ma famille. Et puis, s'appeler Duchamp en France, c'est quand même moins lourd qu'aux states. Aujourd'hui j'habite à Paris et je suis un étudiant de 2ème année de médecine, même si j'avoue que je ne sais pas encore trop quoi faire.  C'est juste que j'avais des facilités à l'école et que mes parents m'ont dit de faire médecin parce que ça payait bien. Le choix de la France par contre c'est un choix perso. En soit c'est intéressant mais ça reste facile, je me suis retrouvé 1er de ma promotion dès le début de mes études. Le problème c'est qu'un peu tout le monde autour de moi à la haine de me voir réussir sans bosser, surtout que je suis considéré comme un étranger venu squatter les écoles françaises. En gros je suis seul mais bon, on s'y fait à force et puis il y a toujours deux ou trois personnes qui m'approche de temps en temps pour que je les aide même si je suis conscient qu'il cherche pas vraiment à devenir des amis. Vous allez me demander comment je réussi une fac de médecine sans bosser, et bien je sais pas c'est un don ou un truc dans le genre, ou du moins au début ça l'était. De toute façon je me rend compte que j'en apprend plus chez moi et à mon job. J'ai oublier de préciser mais je suis à mi-temps à la morgue, je travaille en tant qu'assistant pour le légiste de l'hosto, à la Salpêtrière. Sans rire, monsieur Dérigue, le légiste, m'apprend largement plus et largement mieux que n'importe quel prépa et en plus de ça, il me paie mon logement. Ça va faire 6 mois que je travaille pour lui, il m'a pris à la fin de ma première année pour je devienne son "disciple" comme il m'appelle. Au final, je reste plutôt content de ma situation. Aucunes journées ne se ressemblent et on a tous les jours de nouveaux corps qui arrivent au labo. Voila, je pense avoir fini de me présenter, et je vais pouvoir commencer à vous dire pourquoi je me suis mis à écrire ça.

L'heure De L'autopsieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant