E I G H T

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Eric

Elle s'assit tranquillement sur le feuillage,

Comme si elle était bipolaire,

Quand elle ouvrit son sac, 

Quelque chose me dit que ce n'était pas bien ce qu'elle sortait,

Sauf qu'au lieu de sortir quelque chose de directement dangereux, elle sortie une boîte,

Une boite en vieux bois sombre,

Elle l'ouvrit pour en sortir une feuille, le regard mélancolique,

" Maman... Si tu savais à quel point tu me manques, maman, je t'en supplie, ne m'adonne pas,

Je ne connais pas la cause de ta fuite, mais je sais qu'il y a un rapport avec la belle-famille. Moi aussi je les déteste, autant que toi, mais si je pars, je n'aurais plus rien, plus de toit, plus de lit douillet,

Je te l'ai jamais dit mais depuis que tu es partie, Papa, il... il... il boit... Et pas qu'un peu, beaucoup,

Parfois, quand il rentre du bar, il put l'alcool, et moi comme une stupide, je suis encore réveiller à cause de mes énormes insomnies, et il me tape,

Il me tape jusqu'à j'en perde conscience, mais il me tape aussi la journée, et quand il est saoul la journée, il m'envoi un texto pour me dire de venir et je vais à l'accueil pour dire que je me sens pas bien et je m'absente toute l'après-midi,

Et le lendemain, dans les couloirs du lycée j'entend plein de rumeur, des rumeurs qui disent que je pars le midi pour faire le trottoir, et à cause de ça, je me fais insultée, tapée,

Je mange beaucoup moins aussi, depuis que tu es partie je mange qu'une fois par semaine un petit bout de pain,

Maman, ça fait dix ans...Dix ans..."

Je ne bougeai plus, effrayé d'un sens,

Mais surtout sous le choc,

Sous le choc que derrière ce petit bout de femme il y ai une âme perdue qui se détruit plus chaque jour,

Elle commençait de pleurer à chaudes larmes,

C'est à ce moment qu'elle sortie autre chose,

Une lame,

Pleurant toujours, elle commença à ce scarifie, encore et encore,

Le sang tombais telle des gouttes d'eau. 

Double EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant