Chapitre 11

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*PDV Oli*

J'ai eu le droit de rester avec mon frère, pas parce que je suis de sa famille, mais parce que l'infirmière de nuit m'a reconnue, putain je remercierais jamais assez ma célébrité !

J'suis rester aux côtés de Flo, on à joué -j'étais aller chercher sa Nintendo Switch-, on à parlé, puis, aux alentours de 23h il s'est endormi. Alors je me suis poser sur le fauteuil à côté de lui, et j'ai commencer à réfléchir, je me suis torturer l'esprit une bonne partie de la nuit. Aux alentours de 2h du matin j'ai entendu Flo parler dans son sommeil.
Alors qu'il ne le fait que rarement.
Il disait quelque chose comme :

-Arrêtez.. J'dois pas.. Lana...O.. Oli.

J'me suis lever pour aller le rassurer, j'ai poser une main sur son bras en chuchotant des "Aller ça va aller.. Je suis là.." puis il s'est calmé
J'suis resté assis longtemps sur la chaise à coté de son lit et j'ai même finit par m'endormir là.

J'ai pas fait de rêves. Lorsque je me suis réveiller j'étais coucher sur le lit de Flo, j'pense que c'est lui qui m'a mis ici. D'ailleurs, il était à la fenêtre.
Il avait une vue sur la cour et il voyait les gens qui était interné avec lui dans cet hôpital psychiatrique.
Doucement, j'me suis approché de lui, puis, je lui ai touché l'épaule.
Il à sursauté, puis il à dit d'une voix mal assurer et sans se retourner

"Putain, Oli, j'ai eu peur"

J'ai sourit. Enfin, au début, car j'ai retourner mon frère vers moi, pour le tchéquer -comme je le fait habituellement pour le saluer- mais il n'a pas voulut me faire face.
Bien sûr j'me suis poser pleins de questions, et c'est de force que je l'ai poussé à me regarder.
Et putain, quel tristesse dans ses yeux. Il avait des larmes silencieuses qui roulaient sur ces joues. Il avait des cernes.
Et soudain, me revint à l'esprit, mon frère, racontant des paroles incompréhensibles cette nuit.
Et alors que Flo -pensant que je n'avait rien vu- tentait d'essuyer discrètement ses larmes, je prit la parole

"Hum.. Frérot t'as parler cette nuit.."

Il me regarde, et dans ses yeux je vois un mélange de surprise et d'inquiétude

"Ah bon.. Je disais quoi?"

"Euh.. Tu parlait de.. De Lana, de moi et de quelque chose que tu ne devais pas faire.."

Il répond avec un rire faux

"Haha.. Ça doit être les cachets qu'on m'a donner.. T'inquiète pas.."

Je fait semblant de le croire. Mais, comme moi, il sait que hier, personne ne lui à injecter ou donner des médicaments.
Il me ment.
Et je le vois dans son rire mal assuré.
Mais je fais comme si de rien était.

"C'est toi qui m'a coucher sur ton lit ?"

Cette fois il sourit, il rigole même. Enfin il se fou de ma gueule plutôt.

"Ouais, je me suis réveiller dans la nuit et t'étais sur la chaise à coter de mon lit et ta tête reposait dans ta main. J'ai eu pitier de toi alors je t'ai tirer sur le lit avec moi."

"Ah ok.. Merci !"

Nous sommes interrompue par l'infirmière de jour qui vient nous voir

"Bonjours messieurs."

Nous la saluons d'un même geste.

"Aujourd'hui, Monsieur Ordonez -elle s'adresse à mon frère- vous allez avoir rendez vous avec la psychologue, je vous demande donc de vous habiller et lorsque vous serez prêts, nous pourrons y aller."

Elle sort de la chambre et Flo soupire.

"J'ai vraiment l'impression d'être traiter et pris pour une chose fragile qu'il ne faut absolument pas briser."

Il va dans la salle de bain pour se changer.
Il revient, avec son éternelle casquette vissé sur sa tête.

"Bon bah.. J'y vais.."

"Tu me raconteras comment ça s'est passé?"

"J'pense.."

Comment ça "j'pense" ? Je veux savoir moi !
Et alors que Flo partait, et que je me promenais dans les couloirs une infirmière vient me voir pour m'engueuler.

"Monsieur j'ai entendu dire que vous êtes rester ici cette nuit avec le patient de la chambre 394 ?"

"Euh.. Je.. Ouais.."

"Vous savez que c'est interdit ?"

Je lui ment.

"Non je ne savait pas."

Elle me regarde d'un oeil mauvais et ce qu'elle me dit me donne envie de lui rire au nez mais aussi de la baffer.

"C'est ça oui, les gens de votre espèce me dégoûte."

"Pardon ?"

"Bah oui, les gays et tout ce qui va avec."

Là, je rigole franchement, mais d'un air mauvais.

"Ma pauvre fille ! Ce n'est pas mon copain, c'est mon frère. Vous ne vous renseignez donc pas sur vos patients ? Mais quelle genre d'infirmière êtes vous ? Une frustré homophobe de 40 ans sans enfants qui crache sa haine partout où elle peut ?"

Je sais que j'aurais pas dut dire ça.
Elle me vire de l'hôpital et m'interdit d'y retourner.
Putain va falloir que je trouve une façon d'y retourner sinon Flo va péter un câble.

Tome 2 : Bigflo et Ana Où les histoires vivent. Découvrez maintenant