Sʜᴏᴡ ᴍᴇ | ʏᴏᴏɴᴍɪɴ

「十六」

Je m'asseois à une place libre, devant la prof, où se trouve les garçons de ma classe et des autres que je n'ai jamais vu.

La prof continue son blabla sur les règles et la sécurité, même si je soupçonne le basket de ne pas être trop dangereux.

Mes yeux se posent sur les visages des garçons de l'autre classe avec laquelle nous sommes mélangés. Il y en a des pas mal, et d'autres ... moins bien.

J'adore fixer les gens, c'est une espèce de hobbie voir même un réflexe lorsque je m'ennuie. Voir la tête des gens lorsqu'ils sont concentrés, et qu'ils ignorent qu'ils sont espionnés, est simplement géniale. Certains font des têtes tellement hilarantes qu'il faut que je me mords la lèvre pour ne pas exploser de rire.

Une main qui vient se poser sur ma cuisse me sort de mes pensées.

Je jette un coup d'oeil paniqué vers la prof pour voir si elle a remarqué quelques choses mais un garçon devant moi lui bloque son champ de vision et me cache, avec chance, le bas du corps.

Rassuré, je lance un regard noir à l'auteur de cet attouchement qui n'est autre que Yoongi alias le pervers.

Je soutiens mon regard mais lui reste "concentré" à ce que raconte l'autre folle.

Je décide donc de retirer sa main de ma cuisse. Mais au contact de sa peau, je frissonne. Sa peau est douce et je m'aperçois qu'elle est très blanche comparé à la mienne, c'est presque anormale. Je reprend mes esprits et relache sa main une fois celle-ci loin de mon corps.

Un petit ricanement me fais relever la tête vers Yoongi et je remarque qu'un fin sourire s'est formé sur ses lèvres.

Qu'est ce qu'il y a de drôle, petit pervers ? Tu veux mourrir ?
Putain ce qu'il peut m'énerver...

Je me détourne de lui et continue de fixer les élèves mais sa main vient se reposer sur ma cuisse, cette fois un peu plus haut.

Sa tête est toujours tournée vers la prof et son sourire s'est intensifié, transpirant de sous-entendus.

Je retente de retirer sa main mais je vois tous les gars se lever. Je crois que la prof a finit de parler.

Yoongi se lève à son tour, il retire donc de lui même sa main après avoir frôlé mon entre-jambe. Un geste qui crée un gros beug dans mon cerveau.

Je ne bouge plus.

Je suis où déjà ? Ah oui ! Le cour de sport !

Je me lève, sûr de moi, et bien décidé à foutre une raclée à l'autre machin tout maigre, et donc lui faire fermer sa gueule une bonne fois pour toute.

____

Sans commentaire.

FujoSushi_