Je t'aimais

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As Salam âleykum wa rahmatolahi wa barakatu !

Je marchai, valise à la main, quittant mon passé, quittant les souvenirs heureux transformés en horreur. Je marchai, l'esprit lourd, le cœur en mille morceaux. J'étais comme... vide à l'intérieur de moi. Je regrette ma naïveté, de m'être pris dans ses filets. Qu'est que j'avais de moins que les autres ?

La question que je me posai depuis l'instant où je l'ai quitté. Sous un ciel sombre, je marchai sur une route déserte. Des voitures passées ne faisant attention à quelqu'un qui pleurai son désarroi. La tête baissée, je ne fis attention à l'ombre de mon passé; auquel, normalement j'ai fui, la colère m'emporta. Je le regarda les larmes aux yeux, il a saccagé mon coeur sans rancune. Je lui posai toutes les questions sans réponses avec désespoir à l'homme qui a ouvert mon cœur, à l'homme qui a occupé mes pensées, à l'homme que j'ai aimé :

« Je voulais partir et ne jamais me retourner. Partir et te laisser derrière moi. Dans mon passé, je voulais fuir à ce dernier. Pourquoi m'as-tu suivi ? Pourquoi me n'as-tu pas laisser ?
Ne m'as-tu pas dit que ce n'était qu'une erreur ? Pourquoi m'as-tu détruit pour ne pas assumer ?

Pourquoi ?

Je t'ai fui en première, de l'humiliation que tu m'as faite subir. Les regards des autres t'importent tant que ça ? Hein, dis-moi bordel ! Ton statut était si important que ça ? J'étais tant inférieur pour toi ?

Pourquoi reviens-tu ? Réponds-moi au lieu de me regarder avec tes yeux noirs comme l'ombre qui reflète ton âme ! Ton caractère était doux envers moi, mais pourquoi dehors te montrerai-tu si ignoble, si désagréable ?

Le regard des autres t'a tellement changé au point de l'ignorer ?

Pourquoi à l'instant où j'ai voulu te rejoindre, suis-je devenu une inconnue pour toi ? Une inconnue qui racontant des mensonges qui n 'était autre que la vérité ! Qu'est-ce je fais de mal au point de ne pas m'assumer ? Ton rang social pèse-il sur tes problèmes ?
Mais réponds-moi, bordel !

Réponds-lui...

Je t'apportais tout ce que tu voulais que n'importe quelle femme n'oserai le faire.
N'as-tu point d'honneur ? De fidélité ? »

Je suffoquais, je tremblais, n'ayant plus de force, je m'arrêtais. Et je pense au jour où je suis sortie, où jour où je voulais le rejoindre. Je suis sortie pour aller chez son travail afin de lui déclarer que je l'aime toujours. Je me souviens encore de son patron perdu, qui me disait « Vous êtes la copine de Monsieur ** ? Il a pris aujourd'hui congé. Dites-lui que ça sera le dernier, puisqu'il en faisait beaucoup ces derniers temps mademoiselle. Sur ceux au revoir ! ».
Les yeux perdus, vides de tout éclat, je pensais à ce qu'il m'avait dit ces derniers temps, ces derniers mois « J'ai beaucoup de travail donc je ne pourrai être toujours avec toi. » J'avais hoché la tête positivement mais tristement, je ne lui en voulais pas.

J'avais remercié son patron et je suis sorti de l'entreprise. Je marchai, les yeux vagues, entrai dans un restaurant, m'assis à une table et je réfléchissais à ces mensonges.

Non...

Et tout d'un coup, je le voyais loin devant, je l'ai reconnu grâce à sa veste en cuir que je le lui avais acheté.
Je suis allée le rejoindre mais au milieu de mon chemin. Je me stoppai, j'étais figée, ma respiration se coupa, mon cœur se serra. Les yeux plein de larmes, j'ai fini par le rejoindre, face à face avec lui, je le regardai. Surpris, gêné, nonchalant, indifférent comme si c'était chose normal. Je le regarde avec le visage neutre et une gifle magistrale, je lui ai donné. Depuis ce jour, la haine habita mon corps. Depuis ce jour, l'adrénaline me poussa à le devancé. Depuis ce jour, j'ai pris la décision de partir loin de lui, loin de mon passé car il était mon passé. Depuis ce jour où je l'ai vu avec une femme, mains jointes, je l'ai quitté.

Revenons à la réalité.
Je le regardai, il avait la tête baissée regrettant peut-être. Mais moi je n'avais que faire de ce qu'il pense. Il m'avait humilié. Il m'avait rabaissé.

Et dans un élan d'espoir de tout laisser derrière moi. Je partis sans me retourner. La tête haute prête à affronter ce monde d'hypocrites. La tête haute, je suis prête à réaliser mes rêves sans une personne pour me l'empêcher.

On vit dans un monde rempli d'hypocrites où tout le monde pense qu'à sois même. Où l'argent est plus important que le bonheur. Où ta réussite est jalousée, où le mauvais œil se répand partout. Pour pouvoir vivre le bonheur, il faut savoir vivre en toute discrétion. Triste me diriez-vous ? Moi je vous dirai que c'est la vie et que la vie vaut la peine d'être vécu.

Le mal est fait. Le passé est passé.
Chaque erreur, une nouvelle leçon à réviser.
La tristesse passera, la joie la remplacera.
Un nouvel avenir face à toi, tends-lui les bras.
Rien est perdu, la vie vaut la peine d'être vécu.

Petite note : Je n'ai pas mis de morale parce qu'il y avait trop de morales on va dire

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Petite note : Je n'ai pas mis de morale parce qu'il y avait trop de morales on va dire. Pour être honnête, je n'ai pas trop aimé ce que j'ai fait mais je l'ai quand même posté pour avoir vos avis, c'est important pour moi.

J'essayerai la prochaine fois de faire de mon mieux in sha Allah.

W'aleykum as Salam wa rahmatolahi wa barakatu !

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 06 ⏰

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