Maëva... la première personne dont je suis tombée amoureuse. On avait commencé en tant que potes "vite fait", discutant de temps en temps de jeux vidéos.
On s'est connues alors que j'étais effrayée par les relations virtuelles, ne sachant pas qui pourrait en réalité se trouver derrière l'écran de mon interlocuteur.
Mais tu as su me mettre en confiance.
On a commencé par avoir quelques délires un peu pervers, mais rien de fou, des private jokes comme on peut en avoir avec ses amis.
Peu à peu, des surnoms se sont immiscés dans nos conversations, et tu étais terriblement séduisante... au fil du temps, j'ai fini par me rendre compte que j'avais un faible pour toi.
Préférant prendre le taureau par les cornes, j'ai décidé de t'en parler directement, et tu semblais également perdue dans tes sentiments.
Nous avons entretenu une relation de flirt pendant un mois. Nous étions proches, et rigolions beaucoup ensemble. Je me rappelle encore de certaines de nos discussions, quand on se moquait de ma professeure d'histoire-géographie, pendant la réunion parents-professeurs de mon lycée. Personne, de mon père ou de la professeure, n'avait compris mon fou-rire lorsque j'avais jeté un coup d'œil à sa tignasse indisciplinée.
Vers fin décembre, notre relation a commencé à se dégrader. Un jour sur deux, je te sentais distante avec moi, mais tu niais. Un mercredi de janvier, à 23h environ, tu as mis fin à cette "relation".
Cette nuit-là, je l'ai passée à pleurer.
Le lendemain, j'errais comme une âme en peine dans ma grande maison vide, avec pour seule compagnie mes chats. Magnifique cliché, oui.
Le jeudi suivant, tu m'annonçais que tu ne souhaitais plus me parler. Le vendredi, tu m'avais bloquée de partout.
Je ne comprenais pas pourquoi je souffrais autant. C'est Léa qui me l'a fait réaliser.
-A
