Géosmine

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Le goût de l'amertume pétrissant mon corps

Ce goût de souffre et de sel encore et encore

Je ne veux pas assécher mes yeux cette fois

Inonder et noyer mes principes et mes lois

Je connais trop l'odeur de la pluie sur les dunes

La caresse des terres imbibées de rancune

Et le mouvement des astres jusqu'à l'impact

Les flammes qui vacillent et meurent à mon contact

Je suis las de souffrir des mêmes sentiments

Et je reste face au courant, face au torrent

Mais j'y reste le dos droit, le torse bombé

Je pose mon regard sur le ciel pollué

J'y plante mes yeux pour écarter les nuages

Pour pouvoir, un jour prochain, embrasser la plage

Les mots sont vains et les espérances sont vaines

Mais ils sont les seuls à soutenir mes veines


Recueil d'un cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant