-Gaby je suis là ! Cris-je à mon amie

Lorsqu'elle me voit elle court vers moi et je la sers dans mes bras aussi fort que je le peux.

-Je peux plus respirer là me dit Gaby à bout de souffle

-Excuse moi mais c'est juste que tu m'as manquée.

-Et toi aussi ma poulette tu m'as manquée mais pourrais tu être un peu moins... démonstrative ?

Je mets fin à notre étreinte et fais la moue.

-Oh allez viens là mademoiselle la boudeuse.

Je la sers de nouveau dans mes bras puis nous décidons de sortir de la gare.
Nous rejoignons le parking où se trouve ma voiture et nous dirigeons vers mon village natal.

-Wow il est vraiment beau ce collier me dit-elle en fixant le collier autour de mon cou.

-Oh merci ! Il appartenait à mon frère dis-je la voix tremblante.

-Eh Avery , ça va pas ?

-Je... si, si ça va c'est juste que l'évocation de mon grand frère est encore compliquée.

-Pas de soucis ! Je n'en parlerai plus. De toute façon je suis là pour te changer les idées, pas pour t'enfoncer !

-T'es une vraie amie toi.

-Toujours là pour toi, c'est une promesse !

17 ans auparavant:

-Et dis Avery, tu crois qu'on sera toujours amie me demande Gabrielle en jouant avec ses tresses.

-Bien sûre, tant que tu n'embrasses pas Justin Bieber ! Dis-je en rigolant.

-Tu sais très bien que c'est pas possible crétine ! Non mais je veux dire après le collège ou même après le lycée.

-Je ne sais pas...on a qu'à dire qu'on fait une sorte de pacte d'amitié !

-C'est une superbe idée !

-Alors disons que le châtiment - si jamais on rompt le pacte - est qu'on n'aura plus le droit d'écouter les chansons de Justin Bieber ou bien même des One Direction.

Un hurlement s'échappe de sa bouche.

-Tant que ça ?

-C'est un pacte Gab et le rompre est très grave !

-Bon... d'accord ! « Toujours là pour toi, c'est une promesse » me lance Gabrielle en me tendant la main.

Je répète la phrase en signe de signature du pacte et lui serre la main.

Un sourire se dessine sur mon visage lorsqu'elle prononce cette phrase qui m'évoque tant de souvenir.

Une heure plus tard nous arrivons devant la maison. J'ouvre le coffre et récupère sa valise puis nous nous dirigeons vers le perron de la maison.
En entrant, une délicieuse odeur de pot-au-feu caresses nos narines. Gaby fait un petit bruit de satisfaction et pose sa veste à l'entrée.

-Maman, on est là !

Ma mère se précipite vers mon amie. C'est un peu comme sa fille, on se connaît depuis toujours avec Gaby.

-Comme tu as changé Gabriella ! Dit ma mère en la serrant dans ses bras. Ma mère est sûrement la seule à encore appeler Gaby par son nom de naissance.

Never let me goOù les histoires vivent. Découvrez maintenant