Les prémices de la folie

Premières rencontres

Bien le bonjour chers lecteurs, je vais vous conter une histoire peu banale, d'un jeune homme que l'on nomma Alexandre, mais pour faire court, on l'appellera Alex. Alex est âgé de 8 ans lors des prémices de ce qu'on appellera plus tard, sa folie. Mais pour le moment, notre enfant n'est rien de plus qu'un enfant normal, un enfant lambda. Il vivait dans une famille peu affective, où notre petit bambin ne recevait que très peu d'amour, de sa mère, père ou frère. Il s'ennuyait à mourir seul, dans sa chambre. Alors, notre enfant jouait seul, abandonné. Puis, par un beau jour d'automne, notre enfant vit une personne en face de lui. Un être joyeux, esseulé comme Alex, il lui parla : 

- qui es-tu? Comment t'appelles-tu? 

Mais cet enfant ne pouvait point répondre aux interrogations de notre enfant. Alors, Alex, décidât de lui donner un nom, il l'appela Henry. Gregory s'illumina à entendre son nouveau prénom, il rit avec Alex, et tous deux commencèrent à jouer paisiblement, Alex était heureux et souriant. Puis, viens l'heure du repas, alors le petit Alex demanda à ses parents si Henry pouvait rester manger. Ses parents comprirent et acceptèrent, quoiqu'il n'y ait rien qu'une place vide près de leur fils. Henry n'osa s'approcher et disparut dans un léger brouillard grisâtre. Alex était triste, mais se décida à profiter du repas concocté par ses parents qu'il aimait encore un peu. Après le repas, notre petit garçon monté à la salle de bain se laver les dents, prit sa douche puis redescendirent afin de jouer encore 30 bonnes minutes avant d'aller se réfugier sous sa couette toute fraîche qui n'attendait que lui. Il regarda si Henry était caché dans sa chambre. Triste, il pleura et se demanda où son nouvel ami avait pu partir. Alors, un autre enfant apparut, il avait le visage pâle, et triste. Alex demanda : 

- qui es-tu? pourquoi es-tu triste? 

Stupéfait, l'enfant répondit d'une voix timide; 

-Je suis triste car tu es triste. Ta tristesse est mienne. 

Alex trouva ça gentil, alla réconforter son nouvel ami, qu'il décida d'appeler Gregory. Grégory sourit timidement à ce nom, et se laissa bercer dans les bras naïfs et purs d'Alex. Alex était heureux d'avoir trouvé un autre compagnon de jeu. Mais malheureusement, son père entra et lui cria d'aller dormir. Alex s'exécuta, et se réfugia sous sa couette, tout triste de n'avoir pu jouer avec Gregory. Il ferma ses petits yeux de merlan frit, et s'évader au pays de Morphée. 

 Un nouveau jour se lève, encore 24 nouvelles puta*** d'heures à passer dans cette vie de merde, ce monde aussi mesquin si ce n'est plus qu'un méchant dans un Disney... Alex fit sa routine matinale et partit à l'école.  

Les jours passèrent et notre petit bambin aux joues roses s'amusa et pleura avec ses deux amis. Le temps passe, Alex grandit, entre enfin au collègue. Il se passa que peu de jours avant que l'orage psychologique revint à la charge, solitude, moquerie, violence verbale et physique... Alex ne se sentait bien qu'une fois dans sa chambre, avec ses amis. Puis, un jour d'hiver, après une journée plus rude que d'habitude, Alex était en larmes, avec une envie en tête... VENGEANCE. 

Il commence à frapper tout ce qu'il pouvait dans sa chambre, ses petits poings saignants ne lui procuraient plus rien, il n'était que rage... Au bout de 5 bonnes minutes, il arrêta, mais cette boule de rage était bloqué en lui... Il n'arrivait pas à l'enlever. Il sentit quelqu'un lui poser sa main sur sa tête, il se retournât et vit un jeune enfant, un jeune garçon de sa taille, surement de son âge. 

- Tu es qui toi? *voix énervée* 

- Je suis un ami qui partage ta douleur et ta rage, je me nomme Thomas. 

 C'est la première fois qu'un ami d'Alex à déjà un nom, mais Thomas sonne bien. Alors ils commencèrent à discuter ensemble de cette rage qui les animait. Alex, alors âgé de 12 ans, vit Thomas sortir un couteau, et alors, un jeune homme un peu sombre et blême, ne souriant pas. 

À son arrivée, Henry et Gregory partirent. Alex voulait les arrêter mais ils disparurent dans une brume légère. Alors, Tomas tendit le couteau à Alex, qui hésita, tremblât. Puis Éric vint l'aider et accompagner le couteau jusqu'aux veines d'Alex, celle du poignet, classique mais c'est un début. Alex coupa un trait net, scindant une petite veine en deux, et laissa jaillir pour la première fois un coulis de sang. Alex leva son bras et laissa t le sang coulé le long de celui-ci, puis vint en boire un peu avant de l'essuyer. 

Ce goût, lui... plaisait. Il adorait ça. Alors Alex taillât plusieurs autres endroits sensibles sur le plan sanguin, il tailla maintes et maintes fois ses petits bras. Il but ce doux nectar qu'est son sang. Éric l'arrêta

- Cela suffit pour cette fois tu ne crois pas? 

Alors, Alex posait le couteau et alla s'allonger, ferma ses yeux et s'endormit.