Comme une évidence

Lito

Carlito

J'ai connu tellement meilleure comme nuit, comme réveil sachant de plus que je passe ma journée au studio aujourd'hui et que David est toujours pas là. J'ai aussi connu mieux comme journée. Pas de nouvelle mais je me ressaisi il est grand, majeur et vacciné, il ne craint rien. J'ai beaucoup de chose importante à faire aujourd'hui, de toute façon plutôt que de m'attarder sur ses gamineries. M'enfin qui a son âge prend la fuite devant son meilleur ami au lieu de s'expliquer ? Qui ?

Mcfly

Quel bonheur une bonne grasse matinée !!! Oh là là ça fait un bien fou ! Je sifflote tout en me levant du lit assez XXL pour ma petite personne, direction la salle de bain pour un bon bain frais, j'ai besoin de remettre quelques idées en place. Tout me prélassant, je me souviens avoir fais un rêve cette nuit ... encore et toujours avec Carlito hein sinon c'est pas cool.
Pour vous raconter mon rêve très perturbant, je ne vous explique pas mon état au réveil, je vais allé me poser à la terrasse d'un café, un bon, bien noir pour commencer cette journée qui s'annonce belle. Je respire, je ne réfléchis plus. Je sors du bain, me sèche et m'habille tranquillement un short et polo feront l'affaire. Par contre ce n'est pas que mais obligé de me déplacer en voiture alors certes c'est un lieu dur à trouver, très calme, mais pas pratique côté sorti. Le bon côté de la chose, c'est Raphaël, il ne me trouvera jamais ici, depuis le temps que j'y viens me détendre. Bon j'arrête ses pensées, je vais simplement commander mon café bien noir et tout vous confier. Attention c'est secret. Si ça arrive malencontreusement aux oreilles de Raphaël je n'imagine même pas sa réaction à vrai dire j'en sais rien du tout c'est dingue. Bref, passons. Le café me fait un bien fou. Alors, pour que vous vous immisciez dans le contexte de ce que je suis entrain de vous raconter, comme vous avez déjà du le remarquer il s'est déjà passé quelques petites choses entre Raphaël et moi mais rien de bien concret. Juste des regards, quelques mots échappés, des sous entendus ironique, des smacks par ci par la façon cinéma.
Tout en buvant mon café, je me remémore mon rêve si palpitant de cette nuit. Qui, je l'avoue, m'arrache un sourire.

Je n'ai pas tout compris mais j'en avais envie. Autant que toi apparemment.

La nuit était déjà tombée. Raphaël allait comme tous les soirs achever les tâches ménagères qu'il nous restait à faire (oui, oui on nettoie nous même nos bêtises!) il arpentait donc le studio de long en large. Il lui restait encore à descendre les poubelles. Ce qu'il fit. Quand il est remonté, j'étais juste derrière lui. Etant très discret, il ne m'avait pas vu, caché, tel un enfant. Ma main se pressa contre sa bouche, il reconnu ma bague. Raph se retourna et il me poussa contre le mur, me faisant signe de ne dire mot. Je compris à son regard qu'il voulait que quelque chose de spécial se passe ce soir. J'étais tout ouï, évidemment.
Personne à l'horizon. L'entrée du studio, un claquement de porte qui se ferme et je poussa à mon tour Raph contre le mur. Nos regards se croisèrent, on s'admire. Depuis combien de temps a-t-il envie de moi ? Se retient-il ?

Après ce n'était que nous deux, ta peau si douce au contact de mon corps faisait réellement mon bonheur comme le frôlement de tes lèvres sur les miennes, sur mon cou, si tendre, si affectueux.

Je caressais ses épaules, son cou, son dos pendant que ses mains dessinaient les courbes de mon visage, je voulais sentir ma peau contre la sienne, sûrement pour me dire que tout était bien réel, tout était vrai... alors que pas du tout.
Dès que je le regardais dans les yeux, il ne pouvait s'empêcher de baisser le regard. Je ne savais que penser.
On s'échangèrent quelques baisers, avec une plus grande force qu'avant, avec plus de sensation, de tentation, c'était loin d'être un petit smack, ma langue avec la sienne jouaient ensemble. Elles dansaient ce qui fit que le désir monta d'un cran. Je commençais à glisser mes doigts sous son sweet rose pale (que j'aime tellement en passant, il lui va à ravir) heureusement pour moi, Raph ne protesta pas au contraire il finit par se débarrasser de son haut, je ne put m'empêcher de me mordre les lèvres en contemplant son torse luisant.

Toi et moi c'est tellement magique, ne me lâche pas, ne me laisse plus.

Et c'est ce qu'il fit. Il me laissa quand je me réveillais j'étais seul. Tout seul. Avec ma gaule.

Carlito studio

Pause déjeuner je décidais de regarder un peu mon téléphone. Toujours pas de nouvelle de David, pas de nouvelle, bonne nouvelle comme on dit.

- Yo comment ça va mon pote ?
- Salut Lucas (Squeezie)
- Ça n'a pas l'air d'aller ...

Lucas assis à ma table ça fait tout drôle d'habitude y'a Dav' avec nous mais pas là et ça crée un vide dans cette salle, à cette table, dans mon cœur aussi.

- On s'est pris la tête avec David hier plus de nouvelle depuis donc bon
- Ouais je vois il doit sûrement s'être retiré dans son chalet et y'a vraiment peu de réseau !!! Pas facile on dirait un tro...
- Son chalet ??!!! Quel chalet ??
- Tu n'y as jamais été ? Son chalet là de je cite « repos lito »
- Attends attends la, repos quoi ? Il est où ??!
- Repos lito c'est genre quand il en a trop plein de votre duo, il va au chalet se détendre. Tiens il est là.

Pendant que Lucas me montre le chemin sur son portable et me refile l'adresse, je m'imagine déjà le retrouver.
Putain mais c'est quoi cette histoire de chalet avec mon nom à la fin ? Ouais en gros dès qu'il en a marre de ma gueule il se tire quoi, super intelligent David, je te remercie du fond du cœur de... bordel de merde j'en reviens vraiment pas repos lito et puis quoi encore ?!!

- Ok ok merci mec je te revaudrais ça merci merci !
- Mais rien de grave j'espère ? Tu me fais peur !
- Non t'inquiète merci mec à toute.

En route, direction chez moi ! Hey oui Lito diminutif de Carlito dooonc c'est chez moi non ? Tu me cherches David tu vas me trouver. Et Depuis quand ça dur ce je cite "repos lito" ? Je vais finir par en rire, un jour.