أتركني

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Bruxelle - Vilvoorde 

Mardi 12 décembre 2017

Heure inconnue


Je suis à terre, allongé dans la neige. Je sens mon corps se vider de son sang, le liquide tiède couler le long de mon corps, tachant la neige, qui, dans la nuit, ne se teinte pas de rouge mais de noir. Ce liquide gluant laissant des traces rougeâtres sur ma peau nue, je tremble. Je tremble, mon corps se raidissant, perdant de sa chaleur. Je tremble et je sens, je sens le froid pénétrer dans ma chair, comme un ciseau entaillant ma peau, comme un mal incurable. Une goutte coule lentement sur ma tempe, et je ne bouge pas. Je suis secoué de temps à autre de spasmes violents, mon corps déployant ses dernières forces essayant de me sauver malgré tout. J'ouvre les yeux, sentant les flocons tomber sur mes plaies, mes blessures.

Mes blessures sont béantes, comme des gouffres ou le vent glacial de l'hiver Suédois sèche la peau et forme des cloques de sang, des croûtes immondes..Comme des tranchées sanguinolentes, comme un champ de bataille un lendemain d'armistice.

Pas encore débarrassé de ses cadavres, de ses lambeaux de peau, de ses litres de sang.

C'est ce que j'ai pensé en sentant ma peau se déchirer, se lacérer sous les coups .

Je suis immobile.

Mon esprit, malgré la mort inévitable, demeure serein, et il est clair que jusqu'au moment ultime, je resterais conscient, mes meurtrissures accélérant ma fin.

Lorsque j'ai sentie une main rugueuse et brute me toucher la joue délicatement.

Je savais que c'était lui, celui qui pendant trois longues années ne voulait pas me libérer, celui qui ne s'empêcherait jamais de me faire du mal et de me retrouver malgré les multiples tentatives d'évasions.

- Tu aura beau t'enfuir ma belle poupée, je te retrouverais juste à l'odeur de ton sang.

Je sentais qu'à travers ses lèvres sans pour autans le voir, il souriait t'elle un pervers psychopathe.

- Je t'ai dis et re dis, que chaque fois que tu t'échapperas de chez nous, j'allais mal réagir n'est-ce pas ? Regarde maintenant où tu te retrouve, sur le sol de ce petit chemin de terre et totalement défoncée grâce à ma belle voiture rholala. Dit-il tout en riant. J'eu à peine le temps de lui lancer un regard remplis de haine que j'hurlais à nouveau de douleur en sentant sa main m'attraper les cheveux.

Je n'avais plus aucune force, plus aucune envie de me débattre.

Il me trainait jusqu'a sa voiture, venant me pousser par la suite contre la portière de celle-ci.

- ouvre moi cette porte poupée. Dit-il d'une voix grave et sévère.

Seulement, je n'arrivais plus à réagir, je ne pourrais pas dire que j'avais peur, non, j'étais complètement terrifiée. Commençant à s'impatienter il reprit une poignée de ma chevelure venant coller fortement mon visage endommagée par les bleus et blessures qu'il ait pus m'infliger, contre la vitre de la portière.

- Ouvre j'ai dis.

Ne voulant pas l'énerver encore plus j'essaye tans bien que mal mais j'ai pus enfin avec le peux de force qu'il me restai, j'ai pus réussir à ouvrir la portière du coter passager.

Mes larmes étaient silencieuse, silencieuse comme ma voix, le moindre son qui puisse sortir de mes lèvres gercer par l'hiver était un magnifique exploit pour moi mais un plaisir pour le gros psychopathe qui me servais de copain.

J'ai juste besoin d'aide

أتركني ( Laisse moi )

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Voilà un premier chapitre écris, un avant-goût des prochains qui arrive.

J'aurais besoin d'aide, je n'ai toujours pas trouvée de prénoms pour la fille quelque chose d'original ! Dite moi par message.

Aussi j'ai besoin d'une correctrice parce que niveau orthographe ce n'est pas trop ça 😂

Xoxo ❣️

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⏰ Last updated: May 05, 2018 ⏰

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Syndrome du cœur briséWhere stories live. Discover now