Partie 81

321 16 4
                                    

Salam Aleykum🙏🏾
Kwezi🤲🏾

« La vérité est un noir désir car quand elle gifle, elle prend la vie. Mais c'est quoi la vie si ce n'est la mort que l'on nous accorde pour être en vie ?🖖🏾»


Bonne Lecture🤫

Moi: Nan t'inquiète c'est rien wAllah, mais qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Saïd: C'est tata Adila.

Quand il a dit ça, mon cœur il a fait un bon direct, rappelez-vous, Adila c'est la maman de Halim. J'étais stressée, je m'attendais au pire wAllah, j'avais peur de savoir ce qu'il allait m'annoncer.

Moi: Quoi ?! Qu'est-ce qu'elle a ??

Saïd: Elle est à l'hôpital.

Moi: Mais pourquoi ? Elle a quoi.

Saïd: Elle a un cancer.

Alors la, j'ai cru que le monde il allait s'effondrer autour de moi, j'étais tellement choqué, mon cœur il c'est brisé en mille morceaux, la maman de Halim c'est la mienne wesh, je l'aime de fou c'est inexplicable.

Halim: Elle est où la ?!

Saïd: À l'hôpital. Vas-y je vais vous laissez je suis juste venue prévenir.

Moi: Merci Saïd wAllah !

Il a pris Halim fort dans ses bras, puis il m'a prise moi aussi et il est parti.
Halim n'a pas versé une seule larme, je sais pertinemment qu'il a envie de pleurer, c'est sa mère wesh, l'amour de sa vie, la première femme de son cœur, celle qui lui a donné la vie.
Plus j'y pense, plus je me sens mal. J'avais envie de pleurer ma race mais vas-y si même Halim il pleure pas, je ne peux pas me permettre de pleurer.

Moi: Met tes chaussures on y va.

Halim: T'es pas obligé de venir Aaly tu sais.

Moi: Comment ça j'suis pas obligé ?! Ta mère c'est ma mère.

Il n'a pas répondu, il a mit ses chaussures et on est parti jusqu'à l'hôpital.

[...]

On était devant la porte de la chambre de sa mère, avant d'entrer il c'est stoppé net.

Halim: J'peux pas.

Moi: Si tu peux, il faut juste que tu sois fort.

Halim: WAllah je peux, je peux pas la regarder comme ça sur un lit d'hôpital et ne rien pouvoir faire.

Moi: Tu fais déjà quelque chose pour elle Halim, t'es la pour elle et tu la soutiens, c'est la meilleure chose que tu peux faire.

Halim: Wah, c'est trop dure.

On est resté 5 minutes devant la porte puis il c'est décidé à rentrer, elle était allongée sur son lit, la peau toute pâle, il y avait Dénia à côté d'elle qui la tenait par la main. J'ai pas pu m'empêcher de pleurer cette fois.

[1]Chronique de Aalyah: La raison du coeur. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant