L'essayage

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Bonjour, je me présente, je suis une petite brune bouclée de 21 ans. Je mesure 1m66, je suis assez mince, ce qui est malheureusement aussi le cas de ma poitrine. Actuellement, je fais un master de lettres modernes. Faire un mémoire demande beaucoup de travail et de prise de tête. C'est pour cela que je me suis accordée un après-midi pour me détendre et faire du shopping en prévision de l'été. J'en ai marre de toujours porter les mêmes robes.

Je fais une première boutique où je ne trouve pas grand-chose à part un haut vert. En tout cas, c'est agréable de faire les magasins en pleine semaine, il n'y a pas grand monde. Je remarque une robe avec des motifs floraux dans la vitrine d'un second commerce. J'adore ce type de vêtement. Je pousse sans hésiter la porte de ce magasin et je la vois. Je ne vois qu'elle. Elle est belle, elle dégage une aura de bienêtre et je la veux. La vendeuse.

Avant qu'elle ne m'aperçoive, je me tourne vers le premier portique à droite et tente de contenir mon trouble. Elle est vraiment magnifique. Pourtant si simple. Une jeune femme aux cheveux d'or, à peine plus grande que moi, surement grâce à ses talons, avec une poitrine généreuse, mais pas excessive. Juste bien proportionnée. Juste parfaite. Je croise son regard. Elle a de larges yeux bleus.

Mince, elle a vu que je la fixais. Je tourne rapidement la tête et regarde face à moi. Il y a des vêtements d'hiver en promotion. Pourquoi elle me trouble comme ça ? C'est pas mon genre ! Clac clac clac. J'entends des pas qui se rapprochent dans mon dos. Un doux parfum envahit l'atmosphère :

— Bonjour mademoiselle, vous cherchez quelque chose en particulier ?

— euh...

C'est le moment de trouver une excuse pour l'avoir contemplée avec tant d'insistance. Je prends une grande inspiration. Je me tourne vers elle, mais son regard me fait perdre mes moyens :

— Oui, je... Je cherchais cette robe que... celle de la vitrine... avec les fleurs...

— Dans ce cas, ça sera avec la nouvelle collection par là-bas.

— Merci...

Putain ! Je passe pour une empotée de service. Je me dirige vers le vêtement recherché et je sens la chaleur dans mes joues. Merde, j'ai rougi en plus de ça. Elle me fait trop d'effet cette fille. Je me calme, du moins j'essaie, et je fouille pour ma taille dans les robes. Je jette un coup d'œil discret à la vendeuse qui ne m'a pas quittée des yeux. Elle me fait un grand sourire. Mince, mince. 36, 36, 42, ah 38, c'est bon c'est ma taille de robe.

Je continue de faire le tour du magasin, pour rester près de ma belle vendeuse plus que pour réellement voir ce qu'il y a. Je lui lance des regards et je crois bien qu'elle aussi. Objectivement, elle n'est pas si belle que ça, pourtant elle m'obsède. Elle porte une jolie robe bleu clair évasée. Dans le dos, elle tient par deux rubans qui se croisent. Je peux voir ses jolies épaules et son dos à caresser. Merde, elle m'a encore captée ! Je me reconcentre sur les articles devant moi. Finalement, la boutique est pas mal et je trouve une robe de plus, deux hauts et un pantalon. Ma vendeuse encaisse une autre cliente. Elle la remercie de sa visite dans un sourire qui me fait fondre. Puis, elle se tourne vers moi. Je détourne le regard, mais trop tard une nouvelle fois. Merde, je crois bien que je rougis encore !

Je me dirige vers la cabine d'essayage. Une autre vendeuse me tend un panneau avec inscrit 5 en échange de mon droit de passage. Je m'installe dans la cabine la plus reculée pour être sure d'être tranquille (malgré le fait que la boutique soit presque vide).

Ici, je peux souffler un peu. Cette fille m'obsède, c'est fou. Je ferme les yeux pour reprendre mes esprits, mais je ne vois que son visage. Bon, passons à l'essayage alors. Le pantalon n'est pas si bien que ça, le premier haut est pas mal, le second est joli, mais pas pour moi. J'enfile la robe à fleurs que j'avais remarquée dans la vitrine quand j'entends :

— Tout va bien ? Vous n'avez pas besoin d'aide ?

C'est elle. Il faut qu'elle rentre. Je dois tenter quelque chose. Vite une excuse. Je passe rapidement mes bras dans les manches comme je peux.

— J'ai un peu du mal à fermer ma robe. Vous voulez...

Avant que j'aie fini ma phrase, elle ouvre le rideau et le rabat derrière elle. Je jette un coup d'œil à mon reflet dans le miroir. Le vêtement est mal ajusté et la fermeture n'est pas du tout remontée. Impossible qu'elle croit que j'essayais réellement de mettre ma robe. Elle se place face à moi. Son regard et son odeur m'enivrent.

— Voyons voir le problème.

Et, au lieu de se placer derrière moi, elle s'avance face à moi et passe les mains autour de ma taille pour attraper la fermeture éclair. Je sens la chaleur de son corps contre le mien. Mon cœur bat de plus en plus fort. D'un mouvement, ma griffe se pose sur son épaule nue et mes lèvres sur les siennes. Elle a un mouvement de surprise, mais se reprend immédiatement en passant directement une main sous ma jupe. Ses doigts réchauffent mon sexe sous ma culotte. Elle s'avance et me pousse contre le mur. Elle met sa seconde paume contre la paroi. Ses seins sont collés aux miens. Ma respiration s'accélère. Ma main fuit sous sa robe et agrippe ses fesses rebondies. Elle branle déjà mon clito à travers le tissu. Chaque fois qu'un cri vient. J'attire sa bouche sur la mienne pour me faire taire. Elle passe sa langue entre mes lèvres et m'embrasse avec plus de vigueur. Sa main remonte au-dessus de mon sexe et s'introduit dans ma culotte. Ah, la sensation est trop forte ! Avec deux doigts, elle joue avec mon bouton et mon plaisir. Je lui caresse le dos et le cul. Sa main descend et l'index vient jouer avec mes lèvres intimes pendant que son pouce continue de stimuler mon clitoris. Je me cambre et son doigt entre en moi. Je me mords les lèvres pour réfréner un gémissement. Elle me pénètre et c'est si bon. Mon corps n'est que plaisir. Je m'accroche à ce que je peux. Je m'accroche à sa hanche, je m'accroche à sa robe, je m'accroche à son cou. Le mouvement en moi est de plus en plus rapide. Le plaisir devient trop grand. Je viens. Elle plaque sa bouche sur la mienne et je jouis dans ce baiser.

Si mon sexe est calmé, mes mains ne le sont pas. Pendant que nous nous embrassons, elles lui caressent le corps, les cuisses, le ventre, les seins, le cou, les cheveux. Je passe mes deux mains sous sa robe et lui baisse sa culotte. Je la regarde avec un sourire coquin. Elle ne comprend pas pourquoi mes doigts ne sont pas déjà sur son minou. Je m'accroupis et passe la tête sous sa robe. L'obscurité et l'odeur de sexe m'envahissent. Déjà que je trouvais son odeur irrésistible, celle-là l'est encore plus. Mes mains lui caressent l'arrière des cuisses pendant que mes baisers s'occupent de l'avant en remontant doucement. Je la fais languir, je le sens. Elle fait une ondulation étrange que j'accompagne. Je comprends qu'elle s'est placée dos au mur. Mes mains atteignent ses fesses fermes et ma langue atteint ses lèvres intimes. Aussitôt je ressens un mouvement de son corps. Ses jambes veulent s'écarter, mais sont retenues par sa culotte au-dessus des genoux. Je place mon nez dans ses poils blonds et lèche le jus qui sort de son sexe. C'est si bon de sentir son plaisir. J'accélère le mouvement de ma langue. Ma main vient prendre le relai pendant que je respire. La seconde remonte sous sa robe et sous son soutien-gorge. Le contact de ce sein m'excite tellement que ma bouche se jette sur sa chatte. Je lèche son clito, la pénètre avec ma langue, la doigte avec mon autre main. Son bassin bouge de plus en plus rapidement. Soudain, je sens sa robe se lever et ses mains s'agripper à mes cheveux. Elle lâche des râles qu'elle espère être discrets. Elle vient de jouir.

Je me relève en m'essuyant la bouche. Elle me regarde avec ses grands yeux et m'embrasse. Puis, elle se réajuste rapidement devant la glace et sort.

Je la suis quelques minutes plus tard. Un peu perturbée, je prends un débardeur et les deux robes.

C'est elle qui m'encaisse avec un sourire charmeur. Elle range soigneusement les vêtements dans un sac puis me montre une carte avec le logo du magasin :

— Merci de votre visite ! Je vous mets une carte du magasin dans le sac.

Sur le morceau de papier, je pouvais distinctement lire :

Clara :
06.**.**.**.**
Appelle-moi !

La cabine d'essayageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant