Ornella [ Tome 1 ]

21.

S : Pourquoi tu pleure ?

Moi : Je sais pas *snif* tout me saoul. Ma deuxième grossesse non désirée, et puis il y a toi *snif*. Je suis perdue, fichue.

S : Tu raconte n'importe quoi, tout ça c'est de ma faute... alors ? T'as réfléchi ?

Moi : *soupire* Oui je te pardonne.

Steven : *tout joyeux* Vraiment ?!

Moi : Oui... vraiment. Mais ne crois pas que tout va redevenir comme avant. Il me faut du temps.

Steven : Ouais t'inquiète, je te laisse du temps, je veut pas te précipiter. Bon je vais te laisser, dit bonne nuit à ma princesse de ma part.

Moi : D'accord.

Steven : Bonne nuit.

Moi : Hum.

Puis je raccroche. Bon déjà quelques chose de fait ! C'est vrai que mes sentiments pour lui sont encore là, mais je veut vraiment le laisser patienter, et puis c'est vrai, il me faut vraiment du temps si il veut que sa remarche entre lui et moi.

Bref, je vais coucher Stella puis je pars dormir de même.

Je me suis dis qu'il dort peut-être ou je ne sais pas.

Le lendemain

Je vais déposer Stella à l'école comme d'habitude puis je retourne à la maison.

Arriver à la maison j'avais une envie pressente d'aller faire pipi, c'est ça l'inconvénient d'être enceinte.

Donc je cours au toilette pour y aller et là PLOUF !

Moi : Putain c'est quoi ça ??!

Je me lève pour voir ce que c'était et là...

À votre avis ?

JE VENAIS DE PERDRE MON BÉBÉ !!!!

Je me suis écroulée comme pas possible, je ne faisais que de pleurer, j'ai direct pris mon téléphone puis je ne sais pas pourquoi mais j'ai directement appeler Steven. De base j'aurais appeler Bénédicte mais cette fois non.

📞...

Steven : Ouais allô ?

Moi : *en sanglots*

Steven : Y a quoi Nella ?! Pourquoi tu pleure ? C'est Stella ?

Moi : *toujours en sanglots*

En fait je n'arrivais même pas à prononcer un seul mot.

Steven : Putain mais parle ! T'as quoi ?!

Moi : *en suffoquant* Viens... à la... maison... j'ai per... perdue... mon... bé... mon bé...

Steven : Attend quoi ? T'as perdue ton bébé ?

Moi : Oui !

Puis je me suis mise à pleurer encore plus, je ne réaliser ce qu'il m'arrivais.