C'est Vraiment N'importe Quoi

Chapitre 2 : Tête de vainqueur

Les Tabliers ont réfléchi. Personne ne peut leur en vouloir du mal. Même pas Jean-Baptiste, le fou de la Reine, qui est l'ex-petit-ami de Dyn. Ce qui veut dire que quelque chose que les Tabliers ne connaissent pas est à leur trousse. Mais quoi?
Elles sortent de chez elle. Elles vont voir la Reine, qui pourra peut-être les aider. Elles marchent, marchent, marchent... et s'arrêtent devant un lampadaire. Une affiche pique leur curiosité.
C'est un avis de recherches. Olaf, le bonhomme de neige de la Reine, (il est vivant...) a disparu. La dernière fois qu'on l'a vu, c'était hier après-midi.
Wiki avait horreur de ce Bonhomme de Neige. Leurs regards se sont déjà croisés, et celui d'Olaf faisait froid dans le dos (wow faire froid dans le dos pour un bonhomme de neige ! C'est pas commode!).
Dyn aussi en avait peur. Une fois, Olaf est passé chez elles et les a regardés en leur donnant une tarte.
Le lendemain, les Tabliers, qui en avaient mangé (sauf Wiki parce qu'elle aime pas les tartes), étaient malades. Zen et Dyn vomissaient atrocement sous le regard de Wiki, qui elle, vu qu'elle n'a pas mangé la tarte, n'était pas malade.

Wiki a eu un flash. Une révélation.
Elle dit alors à Dyn et à Zen :
"Hey ! Je pense que le meurtrier de Syndrome -et notre futur meurtrier- c'est Olaf. Il a disparu avant le meurtre de Syndrome et il nous en veut. Rappelez-vous l'histoire de la tarte périmée.
Zen intervint alors :
- C'est vrai qu'il ne nous aime pas. Mais de là à vouloir nous tuer...
- C'est possible. C'est un taré, je vous le rappelle, dit Dyn.

Les Tabliers retroussent leurs manches et vont voir la Reine, qui les accueille un peu trop gentiment selon Wiki. Cette dernière, qui a un sens de détecteur de pièges infaillible, sent venir de loin un guet-apens. C'est vrai qu'elle est trop gentille pour une Reine.

"Approchez, approchez! Mais pas trop quand même. Mettez-vous sur la fleur de lys, là" dit la Reine.
Les grandes portes que venaient de passer les Tabliers se referment brusquement et une voix flippante dit alors :
"J'ai bien peur que vous soyez contraints de nous suivre."