Newt Scamander (N.Dragonneau)

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Ps : Pour cette OS, le prénom du personnage principal, en l'occurrence Norbert Dragonneau, sera remplacé par son équivalent anglophone (Newt Scamander), parce que je préfère cette version :)
Bonne lecture!

* * *

Newt revenait lentement à lui même. Il ouvrit les yeux. La lumière l'aveugla instantanément : il ne savait plus où il était. Essayant d'ignorer le bourdonnement dans sa tête, il regarda autour de lui. Il se trouvait dans une clairière au milieu d'une forêt de pins touffue. Le climat et la flore lui indiquèrent immédiatement l'endroit où il se trouvait ; en Grande-Bretagne.

Mais que faisait-il au fin-fond d'un bois ? Il ferma les yeux et récapitula : il était à la recherche de créatures fantastiques, qu'il mettait à l'abris des sorciers et des Moldus dans sa...

Il paniqua : il n'avait plus sa valise. Oubliant son mal de crâne et ses interrogations, il se mit à chercher dans les buissons alentours. Si jamais un Moldu s'était emparé de cette précieuse valise et qu'il réussissait à l'ouvrir, ça serait la fin pour lui. Il imaginait déjà les unes des journaux catastrophées : « Le jeune Newt Scamander a laissé s'échapper plus d'une dizaine d'animaux magiques parmi les Moldus » ou encore « Les Moldus vont-ils découvrir notre monde ? ». Bref, de beaux soucis en vue.

Il continua donc ses intenses recherches. Ne trouvant rien au bout d'un certain temps, il s'assit sur un tronc d'arbre mort et se mit à réfléchir... pourquoi se trouvait-il ici ? Il songeait à ça tout en regardant autour de lui.

Soudain, la memoire lui revint ; il était venu chercher un Chartier, furet de grande taille qui était doté de la parole (enfin, pas pour dire les choses les plus polies à vrai dire...). Vivant la plupart du temps sous terre, Newt avait eu de la chance d'en trouver un, occupé à... jurer pour tout et pour rien. Il s'était approché de lui discrètement et avait commencé à lui parler de son projet, qu'il serait plus en sécurité dans sa valise, et que son espèce pourrait ainsi perdurer. Mais cela n'avait affecté en rien l'animal, qui avait choisi de prendre la fuite dans l'épaisse forêt plutôt que de l'écouter ; naturellement Newt l'avait suivi, mais l'animal était très rapide. Au détour du chemin sinueux qu'il suivait en courant, il avait percuté une branche de plein fouet. Puis, à partir de là, trou noir. Aucun souvenir...

Comment allait-il faire, il était perdu... Il se prit la tête dans les mains, la douleur refaisant surface. Il sortit sa baguette et tapota sur le haut de son crâne, enlevant toute sensation de souffrance. Il lâcha un petit soupir de soulagement ; maintenant il pourrait réfléchir tranquillement. Il s'allongea dans le sol en mousse et ferma les yeux, à la recherche d'une solution. Il eut un sursaut ; mais oui, pourquoi ne l'avait-il pas pensé plus tôt ?

Il prit fermement sa baguette en bois de frêne, et chuchota, tout en pensant de toutes ses forces à sa précieuse valise :
« Accio »

Au début, rien ne se passa. Mais, soudain, le feuillage se mit à bouger au loin. Le bruissement rapide des branches d'arbres provoquait un son qui se rapprochait de plus en plus de Newt, et surtout très vite. Il ne put éviter l'objet et le heurta violemment.

- Maudite maladresse, maugréa-t-il pour lui même en se frottant l'arrière du crâne.

La valise avait volé quelques mètres plus loin, déviée de sa trajectoire par l'impact. Newt se releva, avec beaucoup de mal, et boitilla jusqu'à son précieux bagage. Il agrippa la poignée en cuire et allait s'en aller quand il remarqua quelque chose : d'habitude, le blason de sa maison, Poufsouffle, fait d'or et d'argent,  trônait sur l'une des surfaces de la valide. Mais tout d'un coup, il avait disparu. Voilà qui était bien étrange. Il n'avait pas pu tomber dans la forêt, il était trop bien attaché. Seul quelqu'un aurait pu l'arracher, volontairement.
Cela ne signifiait qu'une seule chose : il n'était pas seule.

Il dégaina sa baguette d'un coup de poignet élégant et rapide. Il scrutait les arbres, observant la moindre feuille bouger.

- Qui est là ? cria-t-il au bout de quelques minutes, avec la voix légèrement tremblante malgré ses efforts pour la rendre forte.
Si vous souhaitez de l'argent, j'en ai mais montrez vous.

Rien ne se passait. Le paysage demeurait silencieux, paisible. Newt venait à se demander s'il n'avait pas rêvé.
Soudain, un bruit à ses pieds le fit bondir. Il pointa sa baguette tout droit vers un... Niffleur sauvage. Il s'était caché derrière la valise depuis tout ce temps, sans que le jeune sorcier ne l'aperçoive.

Sa méfiance tomba instantanément. C'était un beau spécimen : une grande fourrure noire et touffue entourait deux grands yeux noirs qui semblaient innocents. Son museau allongé et ses pattes plates ajoutaient de la fantaisie dans ce petit être.

Il s'approcha lentement, essayant d'apprivoiser lentement l'animal, tout en se remémorant ce qu'il avait appris sur les Niffleurs (même si peu d'ouvrages parlaient des créatures fantastiques, quelque chose de bine dommage). C'était des bêtes affectueuses (quoique destructrices parfois), qui vivaient en Grande Bretagne... et rien d'autre. Et bien, il était avancé.

- Approche, fit-il d'un ton rassurant.

Pour l'amadouer, il sortit de sa poche un biscuit sec qui devait traîner depuis un bon bout de temps dans son long manteau bleu. Sans faire exprès, il fit tomber une Mornille.
Il allait la ramasser mais le Niffleur sauta dessus. En un coup de patte, il attrapa la petite pièce d'argent, et la nicha dans sa fourrure.

Ébahi, Newt ne disait plus rien. Le Niffleur, maintenant sûr que cet humain possédait des pièces brillantes, s'approcha de lui, et s'engouffra dans l'une de ses poches.

- Eh ! s'écria-t-il. Sors d'ici, veux-tu ?

Il l'attrapa par les pattes arrières et le tira. L'animal ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire et voulut replonger dans ce paradis brillant. Mais il comprit vite que s'il voulait mieux découvrir ces ronds plats et argentés, il faudrait sympathiser avec le jeune sorcier.

Il plongea la patte dans son pelage et ressortit le blason jaune et noir de Newt. Il lui tendit, et le regarda avec ses grands yeux noirs.

À cet instant, commença une longue amitié tumultueuse entre ce petit Niffleur malicieux et ce gentil sorcier maladroit. Newt put faire des recherches plus approfondies sur cette espèce, avançant les progrès animaliers des sorciers. Quant au petit animal, il était bien heureux ; certes il faisait en voir de toutes les couleurs à Newt mais il était content d'avoir un bon ami dans ce monde...

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 04, 2020 ⏰

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