VIOLÉE, je n'arrive plus à me reconstruire

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Salut, je m'appelle Sarah et je souhaite vous décrire le pire jour de ma vie. Ce jour où ma vie a été réduite à des pleures et des lamentations, et surtout à une profonde envie de mourrir. Le jour où j'ai été violée.

C'était un vendredi soir, tout banal et je comptais passer ma soirée à suivre des films ou à manger. J'étais allongée sur mon lit, il devait être 20h. Je reçois le message d'une amie, qui souhaitait que je l'accompagne à une soirée. Au début j'hésitais, mais au final je me suis dis pourquoi pas? Il faut que je m'amuse ce soir! Je suis donc descendu demandé la permission à mes parents et ils ont dit oui. Je remonte donc dans ma chambre toute excitée et je me prépare. Au bout de 30 min, j'étais enfin prête. J'étais vêtue d'une robe courte rouge avec un perfecto noir et des talons noirs. Je me sentais belle et attirante. J'envoie un message à mon amie pour qu'elle vienne me chercher... À présent nous sommes toutes les deux à la soirée, avec quelques autres amis à nous. À 00h30, il fallait que je rentre, j'étais fatiguée et j'avais peur d'abuser avec l'alcool.  Malheureusement mon amie avait encore envie de rester, elle me confie donc à un de ses amis. Je ne me méfie pas au début, il a l'air gentil et digne de confiance. Nous sortons donc de la soirée, il m'ouvre la portière et je monte dans sa voiture. Il met de la musique et ne prends même pas la peine de me demander mon adresse. Je me suis bêtement dis que mon amie lui avait donner mon adresse. Plus on avance, plus j'ai l'impression que la direction prise n'est pas la bonne. Je décide donc de lui expliquer les choses, il me rassure en disant qu'il savait ce qu'il faisait. On roule, on roule et on s'éloigne de la ville, je panique. Je n'en peux plus et je lui dis que je ne veux plus qu'il me raccompagne, que je prefère descendre. Il m'ignore et continue de rouler. Je lui dis à nouveau la même chose mais sur un ton plus élevé, il sort un cutter de sa poche et me le met sous la gorge, puis me demanda de la fermer. J'ai peur, très peur. Après 20 longues minutes, il garre près d'une petite forêt. Il descends et se met à fumer me laissant seule dans la voiture. Je me rappelle que j'ai mon téléphone, je tente de joindre mes parents, pas de réseau. Je prends donc mon courage à deux mains, je bloque les portières et tente de démarrer la voiture. Il m'a remarqué, il brise la vitre et me sort de la voiture. Il me projette sur la voiture, je suis face à lui. Il commence à m'embrasser et à balader  ses mains sur tout mon corps. Je me débats encore et encore et la il me giffle, j'ai tellememt mal que je me crispe. Il continue de me toucher de partout puis me retourne. Il plaque le haut de mon corps sur le capot, et me deshabille. Mes larmes coulent déjà, et la il pénètre violemment en moi. La douleur est tellememt forte, je ne cesse de crier, de le supplier mais rien n'y fait. J'ai mal au Coeur comme à mon corps. Plus il va et vient en moins, plus je souffre. Au bout d'un moment, je ne cries même plus, je n'ai plus la force et mes larmes elles coulent encore et encore. Je sens son souffle dans ma nuque, j'entends  le bruit de mon âme qui crie au secours. Après un temps interminable, il se vide en moi et me lache. Je tombe sur le sol épuisé, salie et deshonorée. Je me sens comme un objet qu'on a utilisé puis jetté. Je n'ai plus les mots, plus l'envie de vivre car mon interieur est mort. Je suis brisée. Il me raccompagna chez moi et partit comme si de rien n'était. Depuis je n'ai rien dis à personne ,je me sens trop sale, j'ai honte. Je ne vis plus, je survis . Je suis BRISÉE à JAMAIS.

                              By: Audrey MOUANGA

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