"Mon coeur est trop amer, j'exprimerai ma plainte."

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Job, un homme bon, qui à perdu tous des enfants et ses biens, exprime ouvertement sa colère envers Dieu

O Dieu, ne l'oublie pas, ma vie tient à un souffle, mes yeux ne reverront plus jamais le bonheur. Toi qui veillait sur moi, tu ne me verras plus ; tu me regarderas, je ne serai plus là. Comme un nuage de dissipe et disparaît,On descend chez les morts pour n'en plus remonter. Celui qui part ainsi ne revient plus chez lui, et là où il vivait, on n'oubliera bientôt. Alors je ne veux plus me taire davantage ; j'ai l'esprit en détresse, Il faut donc que je parle. Mon coeur est trop amer, j'exprimerai ma plainte. Toi, pourquoi me fais-tu surveiller de si près : serais-je l'océan ou le Monstre marin ? Quand je me mets au lit en espérant trouver quelque soulagement ou quelque apaisement, tu viens me terroriser par des cauchemars : ce que tu me fais voir me jette dans l'angoisse. Ah, si tu m'étranglais, j'aimerais mieux cela !  Je préfère mouture, plutôt qu'être réduit à l'état de squelette. Je n'en peux plus, je ne durerai pas toujours. Ma vie tient à un rien, laisse-moi donc tranquille. Pourquoi donner tant d'importance à un humain ? Oui, pourquoi le prends-tu tellement au sérieux, et viens-tu l'inspecter matin après matin ? Pourquoi à chaque instant le mets-tu à l'épreuve ? Quand donc cesssras-tu de t'occuper de moi ? Quand me laisseras-tu avaler ma salive ? Si je me suis rendu coupable à ton égard, que t'ai-je fait, dis moi, inspecteur des humains ? Pourquoi fais-tu de moi une cible pour toi ? Serais-je devenu une charge pour toi ? Pourquoi refuses-tu de supporter ma faute, de pardonner mes torts ? Me voilà maintenant couché dans la poussière ; quand tu me chercheras, je ne serai plus là.

                          Job 7 : 7-21

Le seigneur est proche de ceux qui ont le coeur briséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant