Meilleurs Ennemis | Hardis [boyxboy]

Hardin

Une douce chanson résonnait dans ma tête, la lumière du soleil éclairait mon doux visage.

J'ouvris mes yeux fatigués et chercha du regard d'où venait cette douce musique. J'apperçu mon téléphone allumé, évidement pourquoi n'y avais-je pas pensé. J'attrapa celui ci et constata que j'avais reçu plusieurs messages de mon cher et tendre copain, un sourire idiot se dessina sur mon visage quand je commença à lire ceux ci. Cette journée allait être magnifique...

"I'm a rolling thunder, a pouring rain. I'm comin' on like a hurricane. My lightning's flashing across the sky. You're only young but you're gonna die."

Putain quelle idée d'avoir mis "Hells Bells" d'ACDC comme réveil. Je tâtonne mon lit à côté de moi gardant la tête dans mon oreillé, hors de question que j'ouvre maintenant les yeux, faut dire que cela faisait seulement 3 heures que je dormais le tout couronné par un putain de rêve à l'eau de rose complètement débile. "Journée de merde" marmonnais-je quand je réussis enfin à attraper mon téléphone se trouvant au bord du lit et à enlever cette putain de musique insupportable. Et voilà, encore cette putain de routine qui recommence. Je déteste le lundi matin et encore plus quand c'est celui de la rentrée. Bon à vrai dire je n'aime pas grand chose mise à part lire, peut-être aussi l'adrénaline que tu as quand tu te bats ou encore baiser... avec de parfaits inconnus... Ouais je crois que c'est ce que je préfère. D'ailleurs en parlant de ça, j'ai aucun souvenir de ce qu'il s'est passé hier soir et pourtant je ne bois pas sauf quand je suis en colère ou que j'en ai vraiment besoin. 

J'ouvris enfin les yeux et je reçu directement toute la putain de lumière du soleil dans la gueule "Fais chier" marmonnais-je de nouveau. Je balaya la pièce du regard, tiens, je devais être dans l'une des chambres de la fraternité, d'ailleurs comment se fait-il que pleins de fringues se trouvent au sol... et que en plus de cela je ne porte rien... Un ronflement à côté de moi me fit sursauté, tiens je l'avais pas remarqué lui. Un blond complètement nu me tournait le dos et dormait à point fermé. Les souvenirs de la soirée d'hier soir me revinrent directement à l'esprit : Soirée de mon départ de la fraternité (même si j'en avais rien à foutre) , un petit blond que je ne connaissais pas accompagné de deux de mes "amis" fit son entré à cette fameuse fête. J'appris rapidement qu'il s'appelait Enzo. Son petit cul rebondit attira rapidement mon attention et au fil des événements, j'ai rapidement compris qu'il était gay dû au fait qu'il me matait ouvertement, bon ok je faisais de même. J'ai été très directe avec lui : La drague c'est pas mon truc. Je préfère quand on se complique pas avec les mots, je crois que mon côté "bad boy" lui a beaucoup plu et... on a baisé quoi, pas besoin de vous faire un dessin. Je soupira, j'espère que ce garçon n'attend rien de moi car j'ai la flemme de subir un drame dès le matin. Je sors avec personne point final. De toute façon j'aime pas les gens, je suis très solitaire sauf pour ce qu'il est du sexe, logique, et cela me va très bien comme ça.

Je décida enfin de me lever, hors de question que je m'attarde plus longtemps dans cette pièce, pas envie qu'il se fasse des idées. Je rassembla rapidement toutes mes affaires, enfila mon boxer et sortit de cette chambre sans même adresser un regard au garçon encore endormis.

J'alla dans ma chambre ou plutôt ma "future ancienne chambre". Cette année, j'ai décidé d'aller en internat.

J'en avais marre des fêtes à la fraternité, des gens que t'entendais baiser à travers les murs, des têtes de cons que t'as envie de frapper... Bref cela me convenait mieux et avec un peu de chance, je serais seul ou dans le meilleur des cas avec un coincé du cul. Je souris devant cette option, ouais je m'amuserais à le rendre mal à l'aise, parfait. Par contre j'espère pas me trouver avec un de ces mecs populaires venant d'un groupe débile nommé les "Penetraquelque chose". Bref, une bande de têtes de con en fait. Je pris ensuite mon téléphone et remarqua qu'il était déjà 7h15. Et merde, j'allais encore arriver en retard le jour de la rentrée. Bon, en vrai j'en avais rien à foutre. Pour moi les études ça servaient à rien, il fallait juste cartonner le jour des examens et puis tranquille. Voilà une des raisons pour lesquelles les profs me deteste. De un, mon allure de "bad boy tatoué" leur cassent les couilles, de deux je rate la plupart des cours et arrive souvent en retard et de trois, la pire je crois, c'est que je fous rien en cours alors qu'ils savent très bien que je suis hyper intelligent et cultivé (sans vouloir m'auto sucer). De toute façon, c'est la dernière année de lycée où ils verront ma sale gueule du coup qu'ils me fassent pas chier avec ça.