Garder espoir

Chapitre 1

Disclaimer : Tout appartient à la BBC et aux créateurs de la série « Merlin ». Je ne possède pas non plus le média.

Mon Roi,

Voilà plus de 1500 ans que je vous attends.

Des siècles sont passés depuis que vous êtes mort dans mes bras. Le temps n'a rien changé, je regrette toujours autant de ne pas avoir réussi à vous sauver la vie. Je regrette toujours autant ce que j'ai fait. Mais parfois, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il ne pouvait pas en être autrement. Après tout, vous n'auriez peut-être jamais été destiné à renaître, si cela avait été le cas.

Albion a eu besoin de vous tant de fois, et vous n'êtes jamais revenu. Je n'ose même pas imaginé, alors, la situation qui exigera votre aide... Si seulement vous pouviez voir l'état de notre monde. Le peuple de cette époque croit avoir évolué depuis Camelot, depuis le Roi Arthur, les Chevaliers de la Table Ronde, Excalibur, et Merlin l'Enchanteur... Mais durant ma longue vie, j'ai vite compris qu'il n'en était rien. Le monde continue à s'entretuer, comme par le passé. Le Roi exemplaire que vous avez été est resté dans les mémoires, mais rien de plus.

Oui, car nous sommes des légendes, désormais. Cela me fait chaud au cœur, car cela prouve qu'au fond, tout n'est pas perdu. Vous restez un modèle, Arthur. Un nombre considérable de livres, de films, de séries télévisées, et même de la musique, raconte votre histoire. (Je vous expliquerai ce que sont les films et les séries télé quand vous reviendrez, si vous le désirez...). Certains sont plus vrais que d'autres...

Mais même si nos aventures à tous restent un sujet d'inspiration, d'admiration et un exemple, Albion sombre dans le chaos. Imperceptiblement. Pour le moment, tout est calme. Mais les graines du chaos ont été semées. Et les résultats ne devraient pas tarder à se faire sentir...

L'espoir de vous revoir, de vous retrouver est ma raison de vivre, encore après toutes ces années. Certains jours, je perds espoir, et je doute de vous revoir. Alors je vais sur la rive d'Avalon, là où je vous ai vu pour la dernière fois, et je travaille ma magie, à l'abri des regards indiscrets. Et alors l'espoir renaît, et me fait tenir quelques temps de plus.

Revenez, mon grand Roi, mon Ami. Arthur.

Revenez, je vous attends. Je garde espoir.

Votre fidèle serviteur,

Merlin.