chapitre 1

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J’étais adossée à la barrière du skatepark de notre quartier quand j’ai sentis le téléphone portable que nous partagions moi et mon frère sonner. J’ai vu que c’était un appel de notre mère, ce qui était plutôt inhabituel vu qu’elle ne nous appelait jamais à cette heure-ci. J’ai répondu

-Tom, c’est toi ?

-Non Maman, c’est Esmée.

-Ah, salut ma chérie. Pourriez-vous rentrer s’il-vous-plait ? Nous avons quelque-chose d’urgent à vous dire.

Elle avait l’air à moitié gênée et à moitié surexcitée.

-Euh oui d’accord.

-À tout de suite mes amours.

-À toute à l’heure.

Je trouvais ça assez étrange qu’elle nous appelle un Samedi à 15h alors qu’elle était sensée être au boulot. Mon frère qui avait vu l’expression plutôt perplexe sur mon visage se rapprocha de moi.

-C’était qui ?

-Maman.

-Un problème ?

-Je ne sais pas, elle veut qu’on rentre ils doivent nous parler de « quelque-chose d’urgent » .

-Ok, on va dire au revoir aux autres et puis on y va ok ?

-J’ai pas envie de parler. Va leur dire que je me sens pas bien et qu’on rentre à la maison avant que je crache mes intestins par terre.

-Toujours aussi élégante.

Et il repartit sans m’avoir parlé. Alors dit comme ça sans nous connaître ça peut paraître étrange, effectivement. Mais en se penchant sur notre cas vous apprendrez que nous sommes télépathe mon frère et moi. Nous ne savons pas pourquoi ni comment la cause de la télépathie ni de notre don de deviner l’avenir.

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Tom expliqua que nous devions rentrés, je ne me sentais pas bien. Je fis un signe de main à tout le monde et on partit. On dépassa le skatepark pour arriver sur l’avenue pour rentrer chez nous. Nous habitions en Ecosse à Edimbourg, dans la vieille ville plus précisément. On marcha un long moment avant d’arriver chez nous, nous habitions loin de chez nos amis alors nous devions sacrifier de notre énergie pour les voir. On arriva en bas de notre petit immeuble d’architecture à la mode de la vieille ville d’Edimbourg. On monta les 3 seuls étages qu’il y avait à monter avant d’arriver à notre appartement. Il n’était ni grand ni petit. On ne se plaignait pas de la place manquante. Le budget familiale était restreint, notre père travaillait dans un petit journal de la ville qui ne marchait pas très bien, et notre mère avait un travail dans le cinéma d’en bas de notre rue. Ils faisaient de leur maximum pour que l’on ne manque de rien, et je dois avouer que c’était le cas, ils avaient tout les deux le même raisonnement concernant l’éducation: À partir du moment où tu as accepté d’avoir un enfant tu dois revoir les priorités de tes besoins. Ce n’étais tout de même pas poussé à l’extrême je vous rassure, nous savions où étaient les limites et nous ne nous amusions jamais à les franchir. On poussa la porte de l’appartement et on entra.

-On est là ! Informa Tom sans trop faire porter sa voix car c’était l’heure de la sieste du bébé de la voisine d’en dessous. On enleva nos chaussures et nos manteaux, on les rangea.

-Nous sommes dans le salon. Fit la voix de notre père.

On arriva dans le salon et on vit nos parents assis au bout du canapé et de l’autre une femme d’une quarantaine d’années et une jeune fille d’approximativement notre âge.

Le Manoir Aux ParticuliersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant