Chapitre 10

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Je n'aurais jamais penser dire ça un jour mais je me dois de le dire:

Je suis la pire conne du monde mais je m'en fiche, puisque ce monde est contre moi de toute façon.

Liam regardait encore mon bras, depuis quelques minutes, déjà. Il avait la bouche ouverte.

Il devait me croire forte. Je l'étais. Avant qu'il ne parte pendant plusieurs mois sans me donner aucun signe de vie. Mais il m'a brisée. En petits millions de morçeaux. Il a causer ma perte.

Si il m'avait au moins appeler une fois pour me dire de tourner la page, je n'aurais jamais eu tous ces espoirs et il m'aurait détruite, mais beaucoup moins que maintenant.

- tu vas parler, idiot?

Avant, je ne lui aurais jamais parler comme ça, mais les souvenirs des soirs où je pleurais, à côté du téléphone, attendant qu'il appelle en mangeant de la crème glacée au chocolat que je n'aime même pas me revenèrent.

Il était surpris. Trop surpris.

- tu peux fermer ta bouche un jour?

Là, j'était bête mais il n'avait pas encore vu le moment où j'allais exploser. Et il arriva.

- tus ais pas combiend e temps je t'ai attendu! T'es parti sans JAMAIS m'appeler! Qu'est-ce que j'était supposer me dire? Je pouvais plus t'attendre! J'ai une vie, aussi! Figure-toi que pendant que t'était pas là, j'ai penser à des affaires qui ne sont rien comparer à mon bras! On m'a traiter de pute... On a pris des photos de moi, nue, ICI, putain! Tu t'es jamais dit que tes actes ne changaient pas seulement TA vie! T'es qu'un putain d'égoïste, dans le fond! Je t'ai attendu et t'es jamais venu...

J'ai baisser la voix, sachant qu'elle se briserait si je continuais. Je veux pas pleurer devant lui. Je veux pas pleurer POUR lui.

Je ne pris aucune attention à sa réaction, pris mon sac d'urgence (avec toutes les affaires que j'ai besoin, je l'ai fait au cas où un incendie arriverait) et je sortis en claquant la porte. J'ai au moins 175 ooo$ dans ce sac. Je me dirigea vers l'hôtel le plus prestigieux de la province (quoi? J'ai mes besoins, et j'ai besoin de me sentir bein en ce moment) qui était en fait à quelques rues de chez moi.

- moi aussi j'ai une vie...

Je le marmonna pour ne pas paraitre pour une folle, mais j'avais besoin de le crier. Je savais que c'était faux, mais à force de le répéter, j'allais surement y croire.

- oh et puis je suis folle, MOI AUSSI J'AI UNE VIE!

Un homme se retourna et je lui fis un doigt d'honneur.

Cousine de starOù les histoires vivent. Découvrez maintenant