Tu te crois irrésistible et je te dis que je peux me contrôler
Tu t'obstines à croire que je ne peux pas te résister et ça m'agace
Si je m'énerve tu vas être fragilisée, et si es fragilisée tu vas être désolée, te sentir mal et perdre la confiance en toi que tu viens déjà durement de regagner avec mon aide
Du coup je me sentirais coupable d'avoir péter un plomb temporairement
Il est clair que je suis un dominant. Ce genre de situation me le rappelle. Je suis pour rendre service. Mais si on frime, essaie de me contrôler ou me prend pour acquis, là je craque
Je m'énerve et reprend le dessus, je n'appartiens à personne et je ne suis jamais acquis
Cette relation prof élève atteint ses limites. Je t'ai sauvé, je t'ai guéri, je t'ai appris beaucoup de choses, et durant un temps ton innocence et ta joie de vivre m'ont captivé et m'ont fait du bien, certes
Mais je m'aperçois aussi de tes limites, il y a des choses que je ne peux pas te demander de faire, ce serait trop pour toi. Malgré ta confiance en moi tu es trop fragile et trop brisée intérieurement
Il y a des blessures que tu ne peux oublier et que je ne veux pas rouvrir. Alors le mieux malgré l'horrible souffrance que ça va t'infliger, c'est que je parte
Bien sûr c'est une nouvelle rupture pour toi et après t'avoir sauvé et guéris de l'ancienne je te renvoie plus bas que terre, tu me diras : mais pourquoi faire une chose pareille ? Tu es un monstre pas un ange
Et ce serait justifié. Mais c'est un service que je te rends. Car ici c'est une rupture différente. Je t'ai redonné confiance en toi et appris que tu pouvais faire ce que tu veux de ta vie. Le monde est à tes pieds
C'est ça l'important. Je t'ai aidé et aimé mais à présent tu dois voler de tes propres ailes. Je ne peux plus rien pour toi. Nos chemins doivent se séparer
Tu peux me détester mais plus tard tu me remercieras
DevilAngel
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Au Cœur de la Mort
PoesieBienvenue au cœur de la mort. Cimetière des âmes. Berceau des cœurs brisés, des êtres égarés ou envoûtés. Ici tu trouveras à boire et à manger. Un peu de tout, un peu de rien, et surtout beaucoup de n'importe quoi