Descendants 2 : Un Nouveau Monde

Chapitre 1 : Kenna.

Il fait noir et la fête bats son plein. Thomas est parti me chercher à boire et je me retrouve seule sur la piste de dance. On fête ma majorité. J'aurais préféré un petit restaurant tranquille mais Jace et Thomas ont insisté sur le fait qu'il fallait que je passe le « baptême de la boîte de nuit ».

- Salut.

Un beau jeune homme qui a l'air d'avoir un peu plus de vingt ans m'accoste. Il est grand, musclé, brun aux yeux verts foncés. Je n'arrive pas bien à voir sa tenue, il fait trop sombre.

- Bonjour.

- Je m'appelle Ayden et toi ?

Il me tend un papier avec son numéro dessus. Je lui lance un petit sourire gêné. Je reste assez froide.

- Kenna.

- Tu veux danser ?

Avant que j'ai le temps de refuser sa demande il me prend dans ses bras et commence à danser un slow avec moi sur une musique électro.

- Je suis désolé mais j'ai un copain alors je crois qu'on va s'arrêter là.

-Thomas ?

Je m'extirpe immédiatement de son étreinte.

- Qu'est-ce-que tu viens de dire ?

- Thomas Bell. C'est bien ton copain non ?

- Qui es-tu ?

- Ayden.

- Ne te fiches pas de moi. Comment est-ce-que tu connais Thomas ?

Au même moment Thomas ramènes les boissons qu'il a commandé au bar.

- Et voilà, deux Mojitos. Tiens.

J'attrape la boisson et je me retourne vers Ayden mais il a disparu.

- C'est impossible.

Je me tourne dans tous les sens pour essayer de le retrouver.

- Qu'est-ce-que tu as ? Ah, j'en connais une qui as trop bu.

-Non ! Thomas il y'avait un mec là. Il a disparu.

- Il t'a touché ?

Thomas a l'air nerveux.

- Non, il ne m'a pas touché mais il te connaissait.

- C'était quoi son nom ?

- Il m'a dit qu'il s'appelait Ayden.

Thomas baisse la tête, il a l'air perplexe.

- On sort d'ici.

-Quoi ? Mais non.

- Si, on sort.

- Attends il faut prévenir tout le monde.

- On leurs enverra un texto c'est bon.

Thomas m'attrape le bras et me dirige vers la sortie. Je n'ai pas pris de manteau et il fait super froid dehors.

- Je n'ai pas récupéré mon manteau.

- Jace le récupèreras. Prends ma veste.

- Mais, tu le connais ce Ayden ?

- Oui. Enfin pas vraiment. Je t'expliquerai tout quand on serra rentrés.

Ça m'embête d'attendre sa réponse mais j'accepte. Avec Thomas il ne faut pas trop poussé sinon il se braque. J'appelle un Uber sur mon téléphone et il nous dépose devant son appartement. Son père lui a légué toute sa fortune et tous ses biens sur son testament. Comme vous vous en doutez, ça fait un paquet d'argent. 

Thomas a décidé de racheter un appartement plus petit, avec la même vue magnifique sur Central Park pour me faire plaisir. Maria elle aussi est partie, elle n'avait plus besoin de veiller sur lui. Elle sait ce qui est arrivé à Christophe mais on a dit aux médias qu'il avait une maladie incurable qu'il cachait au public et qu'il était décédé à cause de ça.

On monte un ascenseur privé et on arrive au niveau du palier de chez lui. J'attaque.

- Alors ?

- Viens t'asseoir sur le canapé.

Je m'assois tout près de lui pour ne manquer aucune information.

- Il avait un accent Anglais comme toi. Pourquoi ?

- Du calme. Tu es vraiment trop curieuse. Depuis environ trois mois je reçois des lettres d'un certain Ayden, il m'a dit qu'il habitait à Londres et qu'il était... Qu'il était mon demi-frère.

Je suis sur le cul là.

- Ton demi-frère ? Ton père a eu un fils avant que tu ne naisses ?

- Apparemment oui. Mais je ne l'ai pas pris au sérieux. Mon père m'a laissé beaucoup d'argent à sa mort et j'étais persuadé que c'était juste un pauvre mec qui cherchait à se faire de l'argent facile.

-Toi. Tu as un frère. Mais s'il est venu jusqu'ici pour te trouver c'est peut-être vrai ?

- Non. Je ne pense pas et s'il a réussi à nous retrouver jusqu'en boîte de nuit il doit vraiment être déranger. Il t'a vu avec moi, il risque de te faire du mal. On ne le connaît pas.

- Mais Thomas, réfléchi. Et s'il était vraiment ton frère !

- Et bien même si c'est vrai je m'en fou. Je n'ai pas besoin de lui. Il avait qu'à se manifester plus tôt et pas comme par hasard six mois après la mort de mon père. C'est louche je te dis.

Je l'aime mais qu'est-ce-qu'il m'énerve dans ce genre de situations. C'est la personne la plus bornée que je n'ai jamais rencontrée de ma vie.

- Bien, moi je vais me coucher je suis fatigué.

- Kenna, attends.

Il essaye de me retenir en m'embrassant sur le coup. Mais je me lève du sofa et je le laisse.

-Non, je suis fatiguée.

Je monte dans sa chambre et je m'allonge sur son lit. Cette chambre est une réplique exacte de l'ancienne. Étrangement, c'est la seule partie de l'appartement qu'il n'a pas changé par rapport à l'ancien. Même lit double central, même bibliothèque et même balcon mais encore plus grand. Sans même m'en rendre compte je m'endors.