Partie 5

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poème 4:
Dans la douce lumière
J'apperçois une ombre, hardie et fière.
Elle se tient là, juste devant moi,
Juste sa vue me met en émoi.
Soudainement, je me met à pleurer,
L'ombre est toujours là, à m'observer.
Je m'effondre a genoux sur la terre,
L'ombre est toujours là, les crins dansant dans l'air.
Ma main se tend, j'aimerais le toucher,
Il tend sa tête, une douce beauté.
Je pleure tout en souriant
Et lui me regarde, l'air confiant.
Ton hennissement transperce le calme du matin.
Mon coeur se serre, comme opressé par des mains.
Tu pars dans une soudaine rafale de vent,
Tu n'étais que du sable, un rêve de mon inconscient.
Tes sabots sont dessinés dans la terre,
Tu étais donc bien là, un cheval fait d'os et de chair.

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