Idée de Suite Détective Conan /Terminé/

Une différence...

Je me cache derrière un mur pour ne pas être repéré. Gin est là ! Tout près...

Il a sorti sa cigarette depuis un bon moment, à vu d'œil, car il l'écrase par terre et je visualise que le bout est tout mordillé. Gin me donne une drôle d'impression mais je ne vois pas pourquoi...

Après cinq minutes, il sort son téléphone, tappe un numéro et attend que quelqu'un réponde.

-Critch ! Oui ?

-Ah, enfin, Gin. Que faisais-tu ?

-Quoi ? Gin ? dis-je, assez fort pour le faire se retourner.

-Qu'y a-t-il ?

-Attend deux secondes, Gin, dit cette mystérieuse personne en mettant sa main sur l'écran du téléphone.

Zut ! Il se rapproche !!! Je dois fuire ! Et sans attendre, je m'enfuis tout en le semant. Durant ma course, je reçois une quantité énorme de message de Ran.
J'arrive au bureau du détective Mori, et j'entre, essoufflé.

-OÙ ÉTAIS-TU ENCORE ? me gronde Ran.

Le rythme de ma respiration ne se calme pas d'un iota. Le regard toujours perdu, je ne parviens pas à répondre à Ran.

-Oh ! Conan, que t'arrive-t-il ?

Et toujours sans lui répondre, je m'affale par terre. Ma vue devient trouble et je ne vois bientôt plus rien. Je crois que je suis tombé dans un malaise vagal.

***

Je me réveille dans mon futon habituel et je me lève simplement, sans me poser une seule question de ce qui m'est arrivé la veille. Je prends le petit déjeuner tranquillement. Ran est déjà partie au lycée Teitan qui me manque tant.

Je reçois un appel d'Haibara :

-Quoi ? demandé-je.

-Comment ça, quoi ? Qui c'est d'après toi, qui m'a laissée planté là avec ce sal type, hein ?

-Eh ! Calme-toi ! Je ne pensais pas à mal !

-On dois aller à l'école, gros loir !

-Comment sais-tu que je dormais encore ???

-Je suis à deux mètres de toi, bêta !

Sans avoir eu l'impression de me faire avoir, je regarde par la fenêtre mais je ne la vois pas alors je pars vite fait me changer et me laver.

J'ouvre la porte et je la vois, toujours les yeux emplies de cernes.

-Ah ah... Tu pouvais attendre en bas, dis-je.

-Non, sans blague.

Et nous nous dirigeons vers l'école. Je dois à tout prix parler d'hier à Haibara !

-Haiba...

-Dis Kudo, tu sais ce qui est arrivé au professeur ? Je n'ai aucune nouvelle de lui depuis hier. Je commence à m'inquiéter.

C'est vrai. J'avais complètement oublié le professeur. Mais... Il est possible que cela ait un lien avec ma rencontre avec les hommes en noir hier. Avant de commencer ma petite enquête, je décide d'en parler à Haibara :

-En fait, hier...

-Quoi, hier ?

-Ah ! Ne t'affole pas. Écoute calmement.

-Je suis calme.

-Eh bien. Je crois malheureusement que ce calme ne va pas durer.

-Ne me fais pas perdre patience.

-...J'ai vu les hommes en noir.

-COMMENT ???

-Je t'ai dit de rester calme !

-Comment puis-je rester calme ???

-Je ne continuerai pas si tu ne te calme pas.

Elle avale sa salive et souffle discrètement.

-Vas-y, me dit-elle.

-Et bien... J'étais en train de me dépêcher de rentrer quand j'ai reçu une goutte de sang sur le visage...

-...et comme Môssieur le détective est toujours aimanté aux affaires, il doit toujours pointé le bout de son nez sur un cadavre.

-Mais écoute donc ! Tout d'abord, personne n'est mort. J'ai juste remarqué que ça venait d'un immeuble abandonné et j'ai monté les escaliers jusqu'au toit. Je suis resté caché et j'ai vu Gin, menaçant Kir de son pistolet. Il était accompagné de Vodka et Vermouth. Je ne sais pas ce qu'il complotait, mais peut après l'avoir vu, Kir m'a envoyé un message disant de fuire. Mais Gin lui a pris son téléphone qu'elle cachait dans son dos et l'a détruit à mon soulagement. J'ai croisé le regard de Vermouth et j'ai renversé une pile de journaux qui a dévalée les escaliers...

-...et Gin t'a repéré. T'es pas un peu stupide ?

-Pff ! Laisse-moi rire ! Ce serait toi la première à te faufiler derrière moi à la vue de ces monstres.

-Pas faux. Continu ton récit.

-Gin à aussitôt demandé à ses collègues de voir mais Vermouth à feigné envoyer un message au Boss et me l'a envoyé à moi me disant de descendre tranquillement.

-C'est tout ?

-Non. J'ai fuit et à mi-chemin, j'ai vu cette personne que nous appelons Gin. Il était devant sa voiture que nous connaissons si bien. Et il a appelé...

-Qui ?

-...Gin.

-Quoi ? Je ne comprends rien ! Gin appelle Gin ? C'est à n'y rien comprendre ! Et que s'est-il passé ensuite ?

-J'ai fait la même réflexion que toi à haute voix et il s'est approché de moi. On a fait une course poursuite. J'ai dû le semé.

-Wow.