Deux heures plus tard je venais de me réveiller , je me débarbouille le visage puis rejoins tante Oumou à la cuisine ...
_Ah fatma tu es réveillée. Dit-elle
_Oui ma tante . Répondis-je
_J'ai déjà fini de préparer le dîner sers-toi quand tu seras prête. Viens t'asseoir à mes côtés. Me dit-elle en tapotant la chaise
Je m'exécute et lui dit que je prendrai mon dîner après. Nous commençons à discuter je lui ai presque raconté tout sur moi elle m'écoutait avec attention , je ne sais pas j'ai sentis que je pouvais lui faire confiance .
_Oh ma petite tu as tant souffert dans ta vie. Me dit-elle peinée
Elle essuya les quelques larmes qui coulaient sur ma joue et me prend dans ses bras...
_ Tu sais je ne suis peut être pas ta mère mais tu peux me considérer comme ta tante ma fille tu es tellement jeune pour souffrir ainsi. Dit-elle suivit de quelques larmes
_Non ma tante ne pleure pas sinon tu me feras pleurer à nouveau, tout ce qui m'arrive est mon destin ...
Elle essuya ces larmes puis me fit un bisou sur le front
_Finis les larmes et tu n'as plus à être timide comme ça avec moi je suis ta tante non. Dit-elle
_Oui d'accord ma tante. Dis-je avec un sourire.
_Tu sais que je travaille ici il y a de cela 25 ans. Dit-elle pour changer de sujet
_Oh non vous avez duré ici alors ma tante. Dis-je surprise
_ Oui ma petite je connais presque tout de cette maison chaque coin et chaque membre de cette famille. J'ai commencé à travailler à la naissance du premier fils de madame dont je m'occupais
_Donc la patronne a des enfants? Dis-je surprise encore
_Ah oui elle a deux fils mon petit Kadher et son jeune frère Ibrahim
_Ils sont où alors ma tante?
_Ils sont actuellement en déplacement avec leur père pour des affaires mais ils reviendront tous dans moins d'un mois
_Ah d'accord. Dis-je
On fut interrompu dans notre conversation par oncle Sény qui était venu chercher son repas, on discuta un peu avec lui puis il s'en alla. Honnêtement j'ai eu de la chance de tomber sur des personnes aussi gentilles, et j'espère que les personnes méchantes ne croiseront plus mon chemin .... Je fus sortie de mes pensées par la voie de madame qui m'appelait du salon
Je me précipite d'aller voir, elle me demanda de prendre place ce que je fis immédiatement_C'est moi qui t'ai appelé fatma car on a pas pu discuté sur ton salaire
_Oui madame je vous écoute ce que vous déciderez me va. Dis-je
_ Que dis-tu d'un salaire de 500.000 FG par mois ?
_ Cela me convient madame
_D'accord tu prendras cette somme à partir de la fin du mois prochain. Tu peux disposer
_Merci madame
_D'accord
Je me lève et part en direction de la cuisine
Enfaite cette offre était plutôt bonne. Cet argent que je recevrai à chaque fin de mois me permettra de poursuivre mes études à l'université. Je raconte à tante Oumou que madame et moi discutions à propos de mon salaire, après nous parlons d'autres sujets. Elle me raconte des trucs sur cette maison et sur les fils de madame qu'elle semble aimer tant, elle m'a dit qu'ils sont comme ses enfants car elle les a vu grandir...._Ma tante tu as des enfants?demandai-je
Elle baissa la tête et la releva aussitôt, j'ai pu apercevoir sur son visage une once de tristesse
_Non ma fille j'ai perdu ma petite fille quand elle avait à peine 12 ans. Dit-elle
_Ma tante je suis désolée je ne savais pas pardon....
_Ce n'est pas grave fatma maintenant Dieu m'a donné une seconde fille et c'est toi. Dit-elle avec un sourire
Je lui rends son sourire et la prend dans mes bras. Elle est très forte tante Oumou car la perte d'un être cher est très dur....
Je l'aime déjà beaucoup elle représente une présence maternelle dans ma vie.
Après notre discussion elle part servir le dîner de madame, quant à moi je me sers à manger et déguste ce bon plat car tante Oumou cuisine divinement bien. Après ce repas je m'éclipse dans ma chambre, je me rafraîchis parce qu'il faisait chaud puis je me laisse tomber dans les bras de Morphée ...Suite très prochainement
Merci
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FATMA (TERMINÉE)
General FictionRésumé _ FATMA. Cria Aissata _ Oui soeur . Répondis-je _petite orpheline! Tu as tué tes deux parents et maintenant tu m'as pris ma mère. Affirma-t-elle _mais soeur...je ...(en pleurant) _tais-toi meurtrière tu quittes cette maison dès aujourd'hui...