African Metamorph

Ep08

*African Metamorph*
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Ep08

Oh !  Sergio !  Qu'es tu devenu ?
Ces mots de ma mère raisonneront à jamais dans ma tête même si juste après je n'eus d'autres choix que de manger ses souvenirs...

***
Bénéficiez d'autant de pouvoirs ne pouvait être sans effets. Très vite les soucis commencèrent. La vieille m'avait prévenu et pour cela dès mon retour de stage, elle me quitta pour faire un voyage sensé être dans mon intérêt. Son absence dura 5mois. Pendant 5mois ,je commis les actes les plus inimaginables.

Tout commença un de ces matins où en pleine douche je me mis à entendre des voix. L'instant d'après, je perdis connaissance  ou du moins je tombai dans une chose s'apparentant à cela puisque tout en ayant perdu connaissance, j'étais toujours conscient. En fait c'etait comme si je rêvais, ou un peu comme si mon esprit avait quitté mon corps.
C'est ainsi que je me dirigeai vers la chambre de la bonne. Elle venait de sortir de  la salle de bain. Elle se mettait les produits sur le corps quand je rentrai dans sa chambre. À mon entrée, un vent frais balaya la chambre, ce qui la fit frissonner. Quelques instants après , pris d'une envie inconnue,elle denoua le pagne qui lui arrivait jusqu'au haut de  la poitrine et se mit à titiller le bout de ses seins.
Elle fit cela quelques secondes, puis alla se mettre bien dans son lit. Là, tout en titillant ses tétons elle caressait inlassablement son corps. Puis elle finit par se doigter, émettant par moment de petits cris coquins. Elle avait les yeux mi-clos,dandinait de plaisir. Elle se laissait tomber violemment du lit puis y revenait en répétant la même action plusieurs fois de suite. Cela dura presque une trentaine de minutes. Je restai là, tel un spectateur emporté par ce qui se passait devant moi mais en même surpris.
Efoua, la bonne avoisinait la trentaine, elle était avec nous depuis toute petite, elle est pour moi comme une grande soeur.Elle devait bientôt nous quitter puisqu'elle était promise en mariage...

Aaaaaah !
Le cri de ma mère découvrant mon corps inconscient me fit revenir à moi.Efoua de son côté, se ressaisit aussitôt, se mit une camisole sur le pagne qu'elle avait noué rapidement à la taille.

Ma mère qui était prête à aller en visite chez le médecin rentra dans la salle de bain,s'assit dans l'eau et me prit dans ses bras
-Sergio,mon fils qu'as tu ?
Elle avait pris une voix alarmée. Je revenais peu à peu à moi.Ma mère avait les larmes aux yeux.
La voir dans cet état me fit couvrir de honte. L'entrée de Efoua n'arrangea pas la situation. Ce que je venais de faire était digne d'être appelé limite pour de l'inceste et je me promis de ne plus refaire une chose pareille.
Malheureusement pour moi, ce ne fut que le début de ma descente aux enfers.
Trè vite notre situation financière se détériora. L'entreprise familiale tomba en faillite, les soeurs avaient coupé tout contact avec nous pour raison que notre mère est une sorcière et qu'elle était à la base de la mort du mari de l'une et du divorce de l'autre . Ma mère fit une rechute et son état de santé allait de mal en pire,elle avait la diabète à un stade très avancé.Elle risquait même d'être emputé des deux pieds.
Efoua quant à elle n'avait plus quitté la maison, son fiancé à la dernière minute avait rompu leur fiançailles.

C'était le grand n'importe quoi à la maison, tout allait de mal en pire et j'étais malgré moi le responsable.

Il suffisait que  l'un des forces en moi se réveille et je me devais de le satisfaire.C'etait comme un besoin pressant auquel je ne pouvais lutter.
C'est ainsi qu'un de ces matin, je sortis de ma maison pour l'école quand une force se réveilla en moi. Je pris un taxi. Je fus le seul passager durant tout le trajet. Arrivé à destination, juste à peine je sortis de la voiture que le conducteur en sortit aussi tout bizarre. Il se mit tout d'abord par crier, à tourner autour de lui même puis à enlever ce qu'il avait sur le corps avant de s'éloigner au loin, laissant sa voiture.
Je compris là que c'était la force de la folie qui fesait son oeuvre.
À l'école et un peu partout j'ai fait d'énormes dégâts. J'ai rendu certains accro aux sexe, d'autres à la drogue, au gain facile, à la prostitution.
Je me rappelle avoir transformé la fille d'un pasteur.Elle qui était au début très pieuse avec un habillement correct avait changé juste après ma rencontre. Elle se comportait maintenant d'une manière frivole, avait des propos acerbes et déplacés.
En faisant tout cela, je nourrissais mes forces mais celle qui me fesait faire le plus du mal était la force du sang.
Je prenais la forme de mon hébergeur *S* et rentrais dans le rêve de mes victimes. Je les poursuivais pendant des jours et quand ils finissaient par être extenuer,je leur sautais dessus et leur arrachait la veine. J'aime trop cela. Il y a un plaisir inouï de couper en un trait la vie, de se faire arroser le museau de sang chaud. Il y'a de ces fois, la victime m'enlasse très fort un peu comme une dernière éteinte.

C'est dans cette folie que la vieille revint de son voyage avec pour espoir de m'aider à résister aux forces.
Mais il était tard, au fil du temps j'avais perdu toute volonté de résister et j'avais pris goût. *Entre nous le péché est doux*
Voir les gens souffrir me procurait une satisfaction et en plus de cela ça me rassasiait.
Je me rappelle de mon voyage une nuit chez une de mes soeurs. Tout allait si bien entre elle et son mari mais il a fallu que j'atterisse pour que tout chamboule. C'est fou comme ces forces sont  puissantes. Pauvre de mes soeurs !

C'est ainsi allait ma vie, jusqu'au jour où, ma mère eut la visite d'un de ses cousins prêtre qui est revenu d'une mission au Bénin.
Des qu'il fit son entrée, le sourire qu'il avait du fait de venir voir sa cousine a disparu. Je l'accueilli à l'entrée de la porte et il m'aborda avec ces mots  *C'est donc toi l'auteur de tout ceci*?

Je le quittai aussitôt, sans mot dire et rentrai dans ma chambre.
Ma mère, l'ayant entendu crié  vint à sa rencontre dans son fauteuil roulant qu'elle faisait avancer difficilement.

-Amen( dis ma mère)  qu'y a-t-il ?
Ce dernier alla à la rencontre de ma mère et se jetta à genoux à ses pieds sans prendre en considération le fait qu'il était dans sa soutane blanche.
-Qu'est ce que ton fils a fait de toi ?
-Qu'est ce que tu dis ?
-Ne restons pas une minute de plus dans cette maison, il a bien trop d'emprise ici.

Il se releva, pris les poignets arrière du fauteuil roulant et se mit à pousser ma mère en direction de la sortie...
Pris de fureur, je sortis sans réfléchir de ma chambre sous la forme de mon hébergeur *S* et m'elancai sur le prêtre.
À la prononciation d'un simple prénom, je fus stoppé dans mon élan et fus projeté au mur par une force invisible,brisant au passage la vase sur la table installée pas très loin de l'entrée principale et le tableau accroché au mur.
De cette chute, je repris aussitôt ma forme humaine malgré moi.
Mon premier regard se  posa sur le visage de ma mère quand je m'aperçus que j'avais repris forme humaine.

Je n'oublierai jamais ces propos de ma mère
*Sergio !  Qu'es tu devenu ?*

Elle me le dit avec des yeux remplis de larmes. Cela me fendit le coeur, j'étais la responsable de tous ces soucis et je pouvais lire très facilement la déception que je représentais pour elle en cet instant.

Je les vis s'éloigner, et l'idée que ma mère puisse garder cette image ne me laissa pas indifférent. C'est ainsi que je me relevai et entrepris de manger les souvenirs de ma mère

À suivre