La forêt enchantée

Partie 1

 Je suis seule, dans cette immense forêt. Jamais je n'aurais dû quitter le sentier. Quelle idiote, je n'ai pas pris mon téléphone. La nuit qui tombe ne me rassure guère.

J'avance, je n'ai pas le choix. Tout droit, je sortirais bien à un moment. Je marche longtemps, évitant les feuillages prohéminant, faisant le tour de certains massifs. J'aperçois enfin une lueur. Lointaine mais je suis comme attirée. Je sais que je ne devrait pas y aller. On dirait une maison seule, isolée. Je repense à Hansel et Gretel. Mais elle n'est pas en sucre celle-ci. Cela m'effraie. Attirée comme un aimant. J'avance vers le halo lumineux. Plus je me rapproche, plus je vais vite. Mais la lumière m'échappe. Elle m'échappe. Puis disparaît.

Je regarde autour de moi et je me rend compte que je suis devant une route, celle qui me conduit jusqu'à ma maison. Ce que je fait. Lorsque j'arrive chez moi, je monte dans ma chambre et réfléchit à ce qu'il s'est passé dans la forêt. Comment se fait-il que cette étrange clarté m'ait aidé à retrouver mon chemin. Que s'est-il réellement passé dans cette forêt ?

Le lendemain je retourne à la même heure dans la forêt, avec mon téléphone cette fois. Je retrouverait mon chemin ou alors je pourrait appeler quelqu'un. Le soleil se couche et comme la veille, je m'éloigne du sentier. Tout se déroule de la même manière que la veille. Moi seule, perdue dans la même forêt, la nuit qui tombe. J'avance, tout droit, espérant ainsi retrouver cette lueur abandonnée qui m'a auparavant guidé. J'ai avancé, durant de longues minutes sans atteindre mon but. Je suis ainsi arrivée au sentier. Celui qui me ramène à la maison. Je ne sais pas quelles erreurs j'ai produit, je suppose donc que j'ai encore une fois rêvée.

La semaine d'après, je refais le même rêve mais cette fois, il est bien réel. La lumière ne bouge pas aujourd'hui et est à porté de main. J'ai ainsi pu m'approcher, en montant dans un arbre pour me sentir un peu plus en sécurité. De là j'observe une scène pour le moins effrayante.

Voici le tableau : deux hommes tiennent sur un bâton une jeune femme qui produit de la lumière à la manière d'un animal. A leurs côtés se trouvaient deux arcs avec leurs flèches. La femme est blessée au niveau d'une de ses ailes, et du liquide doré coule le long de se chevelure. Il faut que je l'aide à sortir de là... Comment puis-je faire. Les deux hommes ont l'air féroces. J'ai une idée ! J'attrape une branche qui commence à tomber, je l'arrache à l'arbre et je la lance le plus loin possible. Les hommes se regardent. L'un deux décide d'aller voir. Il en reste un et je ne peux aller libérer la jeune femme. J'attrape une deuxième branche et la lance assez loin de la première. Le deuxième homme prend son arc et part. Je descends rapidement de mon arbre. Heureusement que je fait ça depuis que je suis toute petite. J'attrape mon couteau suisse et découpe les liens rapidement en faisant attention de ne pas faire de mal à la prisonnière. Une fois détachée, elle s'est éteinte m'attrape par la main et nous courrons elle est rapide, mais le liquide doré coule toujours de ses cheveux. Je luis fait remarquer et elle prend des feuilles, les met dans ses cheveux.

- « Cela va durer assez de temps pour que les chasseurs ne sachent pas où je suis allée. Tu sais où nous pouvons aller et où nous serions en sécurité ?

- Chez moi ? Si on va dans ma chambre personne ne saura que tu es là sauf moi. »

Elle acquiesce et nous courrons vers ma chambre. Une fois arrivée dans mon jardin, nous escaladons le mur afin d'arriver au premier étage et nous arrivons dans ma chambre. Je ferme mes volets.

- « Qui est-tu ? Dis-je en chuchotant »

Elle met son doigt devant la ouche pour me dire de me taire.

- « Nous devons être très discrètes. Je vais te parler par télépathie. Je suis la fée de la forêt, je surveille ce qui s'y passe et aide les personnes, les plantes et les animaux dans le besoin. C'est moi qui t'ai guidé il y a quelques jours. C'était une journée très dangereuse. Merci pour ton aide ce soir. Je sais que tu te poses beaucoup de questions mais tu devrais dormir, tu travailles demain ? »

Je fais signe que non.

- « Alors je t'explique tout demain matin, tu as besoin de dormir. »

C'est ainsi qu'elle passe sa main au dessus de mes yeux. Mes paupières se ferment et je m'endors automatiquement.