Douloureuse réalité

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Le viol selon la loi: "tout acte de perpétration s3xue11e, de quelque nature qu'il soit commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise." Il est passible de 15 ans de prison pouvant être monté a 20 si il est commis avec une ou plusieurs circonstances aggravantes.


Ce cauchemar avait commencé il y a un peu plus d'un an, vers la fin d'un hiver banal. La nuit était tombée depuis quelques heures déjà et comme a mon habitude, ma seule compagnie dans la noirceur de ma chambre était mon ordinateur. Je venais à peine de l'allumer lorsqu'un son se fit entendre. La notification apparue très vite sur mon écran, me prévenant du message que j'avais reçu en mon absence. Je répondis au message, et petit a petit, au fil de la conversation, un sujet pris le dessus sur les autres, les sentiments. Je n'avais pas pris l'habitude d'en parler mais je connaissais Jérémy depuis plusieurs années et même si l'on était que de simples amis, je lui faisais assez confiance pour lui parler de ce que je ressentais. Je n'avais aucune affection particulière pour lui mais je savais depuis longtemps que de son coté, il rêvait de pouvoir m'embrasser, et il ne s'en cachait pas.

Il s'était mis, au bout de plusieurs heures de conversation, à m'avouer sa souffrance de me voir sans pouvoir me toucher et toutes ses histoires habituelles. Je sortais d'une relation compliquée et me dis que m'amuser un peu dans une relation éphémère ne me ferais pas de mal, au contraire. Je lui fis comprendre que j'avais peut être changé d'avis sur lui et que si il faisait ce qu'il fallait il avait peut être une chance. Et il fit ce qu'il fallait.

Le lendemain au collège, je gardais mes distances. Nous n'étions pas dans la même classe mais il restait souvent avec moi et mes amies. Toute la journée, j'avais fais mine de ne pas me sentir bien pour rester devant les salles de classes ou au toilettes. Je ne pouvais pas l'éviter éternellement mais en le voyant de loin en entrant dans l'établissement, je m'étais rendue compte de la bêtise que j'avais fais et m'étais souvenue a quel point il me répugnais.

La fin des cours arrivais rapidement et avant la dernière heure de cours j'avais annoncé à mes amies que devais partir en courant car j'avais un rendez-vous important, c'était un mensonge pour couvrir le fait que je ne voulais pas voir Jérémy. Lorsque la cloche se fis entendre je pris mes affaire et m'enfuie comme une voleuse. En traversant la cours, j'avais croisé son regard qui en un éclair m'avais donné un frisson et fait accélérer à une vitesse incroyable.

Le repas finis, j'avais retrouvé la solitude de ma chambre. Je m'étais jetée sur mon ordinateur pour trouver une excuse acceptable pour avoir été un fantôme durant toute la journée. Fatiguée par cette journée éprouvante j'avais réussi à terminer la conversation sans problème, fermé mon ordinateur puis m'étais couchée pour oublier tout ceci.

Les jours suivants ne s'étaient pas mieux passé que le premier, je n'avais pas réussis à l'éviter et avais du supporter des câlins par dizaines qui me donnaient à chaque fois des hauts le cœur. Je luis avais expliqué, avec une excuse bidon, comme a mon habitude, pourquoi je ne voulais pas l'embrasser et cet imbécile m'avais cru. Au moins j'étais débarrassée du plus gros.

Les jours passaient et rien ne s'arrangeait, il s'impatientait de m'embrasser et ne comprenais plus mon refus. Il avait même finis par essayer de me forcer. Contrainte de céder, je finis par accepter. C'est à partir de ce moment que tout commença à aller très vite. En quelques semaine, il voulait déjà aller plus loin et commençais à tenter de mettre sa main dans mon pantalon. A chacun de ses essais, je le retirais le plus vite possible. Malgré tout ça, il ne me répugnais plus, je m'étais habituée à son visage et à la vision de son corps.

Nous étions ensemble depuis près d'un mois et demis et harcelée par ce mouvement et ces pensées primitives et animales de reproduction, je fini par le laisser faire. Je sentais sa main détacher le bouton de mon jean, descendre la fermeture éclair, glisser sa main dans mon pantalon puis dans ma culotte. Je le sentais doucement s'approcher, je sentais ses doigts, il en rentra un doucement a l'intérieur de mon corps. Je l'avais laissé faire jusqu'à ce qu'il s'arrête, ce qui n'avait pas été très long. Ça ne m'avais pas déplus de la même façon que a ne m'avais pas plus.

Nous ne pouvions nous voir hors du collège que le samedi car il habitait trop loin pour que je puisse y aller après les cours, c'était tant mieux, je n'aurais pas pu simuler tous les soirs. Personne ne savait ce que l'on faisait a part mon meilleur ami, et après 3 mois de relation, je lui annonçais la perte de ma virginité. Jusque là les choses s'étaient améliorées, je commençais à m'attacher, et même si il ne m'attirait pas, son corps ne me repoussait plus.

C'est alors que le cauchemar commença réellement. Une après midi comme les autres au début de l'été. Tout se passait bien jusqu'à ce qu'il me demande quelque chose, une « fellation » comme on l'appelle. Ça n'était pas la première fois et à vrai dire, ça ne m'étonna pas du tout, je n'avais même pas pris la peine de lui répondre. Je me souviens de son regard lors que je me suis retournée, cette fois si, il avait l'air de tellement le vouloir que ça en devenait effrayant. Je me couchais sur le coté par peur de ces yeux bruns qui me fixaient.

Il s'était allongé un peu plus haut dans le lit pour que ma tête soit au niveau de son ventre. Sur le moment, je n'avais pas compris ce qu'il voulait faire. Nous étions tous deux nu chez lui, la chambre était sombre et fraîche. Il me prit par l'épaule et me retourna face à lui. Il me poussa jusqu'à ce que ma tête se trouve au niveau de son entre jambe. C'est à ce moment que je compris à quoi il pensait. Il me prit par le cou et me fis passer par dessus son corps.

J'étais jeune et j'étais sure qu'il ne pensait pas à mal, je me remettais en question sans arrêt, « Il fait ça car je ne veux pas, il le fait car il en a envie et que je ne fais rien pour lui, c'est ce qu'il dit après tout, pourquoi mentirais-t-il ? Mais je ne veux pas le faire... Il devrait comprendre non ? » Ces réflexions ne servaient a rien, j'avais beau forcer comme je pouvais pour retirer ma tête, il avait bien plus de force que moi.

En rentrant chez moi le soir, je n'avais eu aucun regard pour mon ordinateur et m'étais couchée directement après le repas. Nous étions en vacance depuis quelques temps et nous n'avions aucun autre moyen de parler qu'un chat internet. La nuit ne se passa pas différemment des précédentes.

Le soleil avait commencé à se lever lorsque je m'étais réveillée, j'avais allumé mon ordinateur et lu tous les messages que j'avais reçu. Le premier attira mon attention : « Est ce que je t'ai forcé ? ». La réponse me paru tellement évidente que la seule chose qui me vins a l'esprit fut « Tu connais très bien la réponse a cette question ». Durant les deux jours qui avaient suivie, les seuls messages que j'avais reçu étaient des excuses. Quelques jours plus tard, j'étais retournée chez lui, et la même chose s'était produite. Et ceci continua encore durant deux mois complets, jusqu'à ce que notre relation se termine au début de l'automne.

L'été vient de commencer et les souvenirs de cette horreur sont de retours. Je suis pour la première fois dans une relation sérieuse depuis que tout cela est arrivé et des images me reviennent. Je me souviens de chaque détails de la chambre dans laquelle nous étions, je me souviens de la grande table en bois toujours dérangée, du bureau rangé et portant l'ordinateur contre le mur d'en face, l'étagère sur le coté. Les draps blancs avec de petites fleurs roses et quelques touches de vert, je me souviens de l'odeur et de la faible lumière. Toutes ces images me reviennent en ce moment et me compliquent la vie. Pleurer en plein cours n'est pas la meilleure chose à faire, même a la fin de l'année.

Le fait que ce qu'il avait fait était un viol ne m'avais paru évident il n'y a que peu de temps, lorsque nous avions décidé de passer a l'acte avec mon nouveau petit ami et que toutes les images avaient commencées à apparaitre.

Violée à 14 ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant