Mes pieds, coincés dans leurs baskets, shoot dans un caillou, qui va frapper le mur en face de moi.
Je lève les yeux. Le paysage figé dans le temps, les maisons détruites par les coulées de boue.
Je passe dans une ruelle. Sur une plaque, à côté d'une porte, est inscrit:" ici est mort Julius." Je m'imagine sans peine son corps, tordu de douleur, figé par les cendres, couché par terre.
J'entends encore les hurlements de terreur des habitants en voyant les coulées de lave. Les piétinements des enfants perdus.
Les cris de l'homme qui voit sa femme tomber, touchée par un caillou projeté.
Les murs, troués et explosés. Les tas de pierre disséminés dans les rues.
J'imagine sans peine l'horreur de la situation.
Le monstre de roc qui crache un nuage noir, qui a envahit toute la région, empêchant les bateaux de voir la côte et de venir en aide aux survivants.
En marchant sur la place, je trouve des coquillages, des pierres, mais aussi des objets du quotidien de l'époque: des cases, des cuillères, des casseroles et même un ours en peluche. Ils sont tous figés pour l'éternité, dans les cendres qui ont adhéré.
Mes yeux croisent la montagne tranquille. Qui aurait cru qu'il a des milliers d'années, elle a détruit un village et plongé un pays dans le deuil. Il n'est plus en activité maintenant. C'est un volcan éteint.
Voilà. Encore un. Pour ceux qui n'ont pas compris, je parle du Vésuve et de pompeï.
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Heartbreaker
RandomC'est des textes que j'ai écrit comme ça, juste en pensant à un mot. La plupart sont peut être un peu tordu, mais normalement ce n'est pas trop bizarre, enfin j'espère... Alors voilà, ça fait déjà un moment que j'écris ici, et on va pas se mentir, p...
