Chapitre 22 : Un nouvel habitat

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Quand je repris enfin conscience après quelques minutes d'inattention, je me rendis compte que j'étais par-terre et que je tremblais fortement, j'avais des sueurs froides et mon cœur battait à tout rompre. J'étais en train de faire une crise d'angoisse. Ça ne m'étais pas arrivée depuis la mort de mon père il y a 3 ans de ça.

Après sa mort, je faisais des crises de panique régulièrement, puis au bout de plusieurs mois et de multiples consultations chez le psy et le médecin qui me bourrait de médicaments, j'avais fini par m'en sortir et mes crises s'étaient faites de plus en plus rares au fil du temps.

Je sortis de mes pensées en sentant quelqu'un mettre sa main sur mon épaule. Je me retournais en pensant recroiser les yeux verts de l'homme de tout à l'heure, mais je tombais finalement sur un visage féminin qui me regardait avec compassion.

Elle m'aidait à me relever puis m'entraînait vers la sortie du hangar. Une fois dehors, un vent frisquet me fit d'autant plus frémir lorsque je vis deux personnes porter le corps de la femme emballé dans du plastique, ou il ne dépassait que les pieds. Dirigeant son regard dans la même direction que moi, le visage de la jeune femme se ferma et rapidement elle m'emmena vers une voiture noir aux vitres teintées garée non loin.

La voiture roulait pendant une bonne demi-heure, avant qu'elle ne se gare devant une énorme bâtisse assez éloignée de la ville. La fille à côté de moi m'invita à sortir de la voiture, et se dirigea ensuite vers la porte d'entrée. Une fois rentrée dans l'immense maison, on arrivait dans un très grand hall, et je remarquais tout de suite la décoration assez moderne et épurée.
Les murs étaient blancs et le sol était recouvert de marbre. De la ou j'étais, je pouvais apercevoir le salon sur ma gauche qui était seulement composé de quelques fauteuils en cuirs, d'une table basse et de deux trois meubles dans les coins de la pièce.

Je ne pouvais m'attarder plus sur le reste de la maison car la fille aux cheveux blonds dont je ne connaissais pas encore le nom, m'entraînait aussitôt dans les escaliers en face de nous pour monter à l'étage.

On traversa un long couloir avant de s'arrêter devant une porte, et de rentrer dans la pièce. La chambre dans laquelle je me trouvais était très spacieuse et était dans le même style que le salon, sauf que le sol était recouvert d'une épaisse moquette blanche.

La jeune femme se dirigea vers une pièce que je devinais être la salle de bain, et revenait avec des habits dans les mains qu'elle déposa sur le lit.

"- Change toi et repose toi, je reviendrais te chercher demain."

Comme je ne répondais pas, elle se dirigea vers la porte, mais avant de sortir de la chambre elle se retourna vers moi pour ajouter quelque chose.

" Au faite moi c'est Abbie ! Passe une bonne nuit."

Puis elle partit en me laissant seule dans cet immense espace. Je pris le legging et le t-shirt que Abbie avait posé sur le lit avant de partir, et les enfilais rapidement avant d'aller me coucher.

Quand je me réveillais le lendemain, je ne savais pas quelle heure il était, mais me décidais quand même à me lever. Je remarquai que des vêtements avaient été posé sur le fauteuil en cuir en face de mon lit, et les pris finalement avant d'aller dans la salle de bain. Elle aussi était très spacieuse et disposait de deux lavabos, un bain et d'une douche, le tout dans un style très chic et moderne.

Je filais sans plus tarder sous la douche et en ressortis 15 minutes plus tard pour enfiler rapidement le t-shirt rouge et le jean noir que j'avais trouvé ce matin, qui étaient étonnamment à ma taille.

Quand je ressortis de la salle de bain, je vis Abbie de dos avec ses longs cheveux blonds relevés en queue de cheval. Quand elle m'entendit arriver, elle se retournait et planta ses magnifique yeux bleus dans les miens.

Ma vie de lycéenneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant