1| Des infos... Ou pas.

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C'est dans le regard que l'on peut comprendre si une personne vous ment. Car malgré les mots, malgré les paroles délicates, les phrases qui vous donnent cette impression de vérité, les yeux ne mentent jamais. Si c'est un mensonge sur des actions, des faits, une personne aura la fâcheuse tendance de se tromper lui même en levant les yeux, en détournant le regard. Comme si quelqu'un lui indiquait que le mensonge ne s'expliquait pas yeux dans les yeux. Comme si une lumière venait clignoter sur l'iris à l'expression d'un mensonge, et que détourner le regard permettait celle-ci de passer inaperçu. Mais il y a bien une autre façon de mentir, une façon exprimant les sentiments. C'est comme si, cacher ses sentiments, devenait bien plus important que cacher pour exemple, un indice menant à vous nommer coupable d'un meurtre. C'est les yeux dans les yeux qu'il se déroule, voulant prouver à la personne en face du menteur qu'il ne dit que la vérité, et rien que la vérité. Et cela fonctionne comme prévu. Sauf pour quelques exceptions: Soit un grand ami, qui ne veux que ton bien. Soit une personne dans le même cas que toi. Une personne qui porte, elle aussi, ce masque de fausse vérité.

PDV [T.P]

Me levant du lit, ramenant ma tunique sur mes épaules, je partais en direction de la porte menant vers la sortie. La conversation précédente n'avait mené nul part: Ni Kunikida, ni Dazai, ni moi ne connaissions un brin de mon passé, et du pourquoi du comment j'ai finis perdue au milieu de la foule dans Yokohama. Après avoir quitté la pièce, m'annonçant que je pouvais m'en aller quand  je le souhaitais, j'étais resté un long instant dans la salle d'infirmerie, essayant de me rappeler de quelque chose. Mais tout était noir. Aussi noir et vide que les ténèbres elles-même. Je lâchais un soupir avant de poser ma main sur la poignet, abaissant celle-ci, avant de sortir de la pièce. Alors que j'avançais dans le couloir, passant quelques portes et m'approchant d'un escalier, j'aperçus une tâche rougeâtre sur le sol. Intriguée, je levais un sourcil et m'accroupissais pour voir la tâche de plus près. Du sang ? Un bruit au fond du couloir me fit brusquement lever la tête.

" Il y a quelqu'un ? " Je demandais en levant la voix, afin d'être entendue. Aucune réponses. Je décidais alors de me lever et de m'éloigner de l'étrange tâche, avançant en direction du précédent bruit.

" Eh oh ?" Je demandais à nouveau, marchant sans bruit. Une silhouette au sol attira bien vite mon attention. Alors que je m'approchais, la silhouette devînt de plus en plus nette, bientôt entourée d'autres silhouettes. Aucuns doutes, je reconnaissais cette touffe de cheveux bruns et son manteau couleur sable. J'accélérais alors le pas, courant presque, en sa direction. Il était assis sur le sol, le dos appuyé contre le mur derrière lui. Un de ses bras, enroulé de bandages que je n'avais pas aperçut à notre précédente rencontre, reposais sur son ventre. Une tâche rouge était dessinée sur son tee-shirt, et ses yeux étaient mi-clos. A ses côtés se tenaient Kunikida, allongé au sol et probablement inconscient à vu d'œil, ainsi que d'autres personnes que je ne connaissais pas.

" Hey, Dazai !! " Je m'agenouillais à ses côtés, le regard inquiet. Des milliers de questions se bousculaient dans ma tête. Comment avaient-ils finit dans cette état ? Je n'avais entendu aucuns bruit depuis la chambre où je reposais.

" Tu m'entends ? " Je lui demandais, espérant une réponse, même si mon cerveau me disait que je n'en aurais pas, qu'il était mal en point, et que je devrais tenter de sauver sa vie alors que je n'avais aucune expérience en médecine. Mais, comme s'il avait lu dans mes pensées, il leva son regard brillant dans ma direction.

" Attaque... Il veut des informations." Répondit t'il simplement, avant de lever son doigt, pointant une porte à ma droite. Je levais un sourcil, tournant la tête vers celle-ci. Mais il n'y avait rien de particulier. C'était juste une porte. Tout ce qu'il y a de plus normal. Je me levais et approchais la porte avant de l'ouvrir, rentrant alors dans une grande salle remplie de bureaux, baignée dans la lumière du soleil.

Beauté et Tristesse. (Dazai X Female Reader.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant