La princesse de Zarcro

Prologue

Mélodie se trouvait dans une forêt sombre et lugubre. On n'entendait aux alentours que le bruit du
vent sur les feuilles et le hurlement des loups sauvages. La candide fille se mit à courir, quand tout à coup
elle tomba nez à nez avec une vieille femme.
Étonnée de trouver quelqu'un, elle lui demanda qui elle était.
-Qui je suis n'a pas d'importance, le plus important est qui toi tu es. lui répondit-elle.
Mélodie ne comprenait pas ces mots.
-Qui je suis? Que voulez-vous dire ?
-Tu le comprendras bien assez tôt mon enfant. Pour l'instant tu dois fuir! Partir loin d'ici !
-Fuir de quoi ?
-Pas de quoi mais de qui ! Tu cours un grand danger ! Et surtout ne fais confiance à personne!
-Qu'est-ce que je dois fuir ? De quel danger vous parlez ? Éclairez-moi !
-Je n'ai plus le temps pour t'expliquer mon enfant. Garde mon conseil en mémoire et ta véritable voie
s'ouvrira à toi.
-Mais de quelle vérité? Je suis perdue, aidez-moi !
La vieille femme commença à s'enfoncer dans la pénombre
-Non ne partez pas ! Attendez !
-Laisse toi guider par ton cœur mon enfant mais fais attention à ne pas t'écarter du droit chemin.
La vieille femme finit par disparaître dans la froideur de la nuit. Mélodie se mit à avancer en espérant la
retrouver, elle couru, mais en vain. Elle décida alors de se laisser tomber au sol. Des larmes commencèrent
à couler le long de ses joues. Elle leva les yeux et regarda autour d'elle, elle se trouvait dans une clairière.
Celle-ci était éclairée par le clair de lune. Tout autour d’elle une fine neige se mit à tomber, elle était d’un
blanc immaculé. Mélodie leva les yeux au ciel, regardant ces flocons venir recouvrir tout ce qui se trouvait
autour.
-Comme c'est beau dit-elle en souriant.
Mélodie continua d'observer le paysage quand tout à coup elle entendit des hurlements. Effrayée, elle se
mit à courir, elle se retourna pour tenter de voir qui était derrière elle, mais ne regardant pas où elle se
dirigeait, elle dévala une pente, et atterrit cinq mètres plus bas, au cœur de sa chute elle s'était cogné la
tête à un arbre et saignait abondamment. Le choc fut si fort qu’elle s’évanouit.
Le réveil sonna.