Elles sont là. Elles ne me quitteront jamais. Ces peut-être elles au fond le problème, elles ne cessent de venir me remémorer le passé. Elles sont marquées à vie. Ces épaisses lignes blanches, viendront à chaque seconde de ma vie me dire « Faible, tu n'est qu'une pauvre minable ! »
Mon cœur souffre à chaque instant, il n'y a pas un jour où il me réclame l'abandon. Il me supplie de mettre un terme à cette blessure ouverte depuis des années. Trop d'années. Elle est à vif depuis trop longtemps. Elle n'attend plus la guérison, elle attend simplement le coup fatal. L'acte irréversible, sans retour en arrière.
Mon cœur souffre. Il continuera sans que je ne puisse l'aider. Il continuera à crier, à danser sur un fil. Jusqu'au jour où il remportera sa victoire, jusqu'au jour où le fil cédera et s'évaporera pour ne laisser que le vide. Le simple vide.